Des communes s'engagent contre la fast-fashion, ces vêtements dits jetables, et contre les enseignes de restauration rapide.Certaines ont trouvé la parade pour empêcher l'installation de ce genre de commerce.C'est par exemple le cas à Nîmes.
Ils se sont multipliés dans le centre-ville de Nîmes. Des fast-foods et des enseignes de prêt-à-porter de fast-fashion. Pour redynamiser son centre-ville, la mairie a décidé d'agir. Dans l'un des locaux, une enseigne de rachat d'or voulait s'installer. Problème : deux magasins de ce type existent dans cette rue. La mairie s'y est donc opposée en rachetant elle-même le bail commercial. "Ça attire une clientèle qui n'est pas forcément celle qu'on peut souhaiter. On est à quelques mètres de la Maison carrée qui a été classée à l'Unesco. On tenait à conserver une certaine qualité dans les commerces qui sont installés sur cette rue", explique Valentine Wolber, adjointe déléguée aux Commerces.
Les enseignes de fast-fashion sont pourtant très prisées des jeunes grâce à leurs prix attractifs. Mais pour l'une des commerçantes, ce type d'enseigne n'est pas adapté au centre-ville : "On se doit de faire venir une clientèle nouvelle". Mais alors, qui serait le candidat idéal pour les Nîmois ? Artisanat, petits commerces de détail, médecins, commerces indépendants... la mairie a deux ans pour trouver un repreneur correspondant à ses critères.