Saint-Benoît-du-Sault (Indre), l'un des plus beaux villages de France, cherche son boucher.Les actuels propriétaires n'arrivent pas à trouver un repreneur.
Quand on arrive devant la boucherie de Patrick Blanchet, il y a de l'ambiance. "Il faut de l'ambiance. Dans nos campagnes, faut pas s'endormir. Même que y'en a qui disent qu'il y a plus personne ! Mais si, il y a du monde !", lance-t-il à la caméra du 13H de TF1, dans le reportage en tête de cet article. Sa boucherie est la dernière du village : "On était sept au départ. Il n'y a plus qu'une", précise le commerçant, ajoutant vouloir "transmettre, après 50 ans de métier. À 64 ans, faut déléguer".
Partir à la retraite, oui, mais pas sans émotion. "J'ai eu la larme à l'oeil, l'autre jour, avec un client que je connaissais bien. Là j'en reparle, et j'ai la petite larme. J'ose pas y penser", confie, ému, le boucher.
"Il faut avoir la santé pour le faire"
Sa femme, Sylvie, s'occupe des tournées. Pour elle, le profil idéal serait un jeune couple : "C'est mieux d'être à deux. Il faut avoir la santé pour le faire". Leur service est indispensable pour les personnes âgées aux alentours : "Le petit vieux ne peut pas être partout", confirme d'ailleurs une senior rencontrée par nos journalistes. Comme pour d'autres clients, l'important est de papoter avec son commerçant.
Avec 640 habitants, Saint-Benoît-du-Sault (Indre) est classé parmi les plus beaux villages de France. Un bel atout pour le repreneur. "On attend un couple motivé pour venir faire une découverte. Avec tout le potentiel qu'on a dans le village, il faut promouvoir nos qualités et nos produits", conclut Patrick.