Pendant que Harry craint "une injustice" au tribunal, Kate s’éclate sur un terrain de rugby

Publié le 7 juin 2023 à 17h03
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Source : TF1 Info

Le duc de Sussex a passé ce mercredi 7 juin son deuxième jour à la barre de la Haute Cour de Londres, où se déroule son procès contre l’éditeur du "Daily Mirror".
Une affaire rarissime pour un membre de la famille royale, que le palais n’a absolument pas commentée.
En témoigne le planning bien chargé des Windsor, qui continuent leurs rendez-vous comme si de rien n’était.

Il est apparu souriant, moins tendu que la veille selon les journalistes présents dans la salle d’audience. Le prince Harry a poursuivi son bras de fer verbal avec l’avocat de l’éditeur du Daily Mirror, qu’il poursuit pour atteinte à la vie privée. Il l’accuse notamment d’avoir hacké des messageries téléphoniques pour obtenir des informations à publier, ce qu’il a martelé lors de sa deuxième journée à la barre. "Le piratage téléphonique était pratiqué à une échelle industrielle par au moins trois journaux à l'époque, et cela ne fait aucun doute", a-t-il déclaré devant la Haute Cour de Londres ce mercredi 7 juin, cité par l’AFP. 

Ils nous ont suivis et harcelés pendant plus de dix ans. Je dis nous parce qu’ils s’en sont aussi pris à mon frère
Harry sur les paparazzis

Le redoutable avocat du Mirror Group Newspapers a parlé de "spéculation", le duc de Sussex a lui dit craindre "une injustice" si les faits de piratage n’étaient pas reconnus par le tribunal. Il a estimé que "la récompense" finale pour les journalistes valaient le coup de prendre un tel "risque".  Les trente-trois articles retenus pour le procès, dont de nombreux évoquaient la relation du prince avec Chelsy Davy, ont été passés en revue jusqu'à plus soif. Harry est persuadé que son ancienne petite amie aussi a été victime de hacking. Il assure n’avoir partagé aucun détail de sa relation avec le palais. Tout ce qui a été écrit dans les journaux l’a donc forcément été "illégalement" selon lui.

Le prince Harry à son arrivée devant la Haute Cour de Londres pour son procès contre l'éditeur du "Daily Mirror", le 7 juin 2023.
Le prince Harry à son arrivée devant la Haute Cour de Londres pour son procès contre l'éditeur du "Daily Mirror", le 7 juin 2023. - Adrian DENNIS / AFP

Interrogé par son propre avocat dès la mi-journée, le prince Harry a martelé que la presse l’avait "trompé toute sa vie" et "avait caché les actes répréhensibles". Les paparazzis ? "Ils nous ont suivis et harcelés pendant plus de dix ans. Je dis 'nous' parce qu’ils s’en sont aussi pris à mon frère. Il y avait de gros problèmes de sécurité, ils étaient toujours là avant que j’arrive. Toute mon équipe de sécurité et moi, ainsi que celle de mon frère, suspections constamment des activités hors-la-loi", a-t-il ajouté, rapporte le Telegraph. Le duc de Sussex avance que ces "activités suspectes" ont débuté dès qu’il a eu un téléphone portable, alors qu’il n’était qu’au collège à Eton.

Business as usual pour les Windsor

Comment se sent-il, scruté de toutes parts dans cette salle d’audience et en dehors par les médias du monde entier ? "Ça fait beaucoup", a-t-il lâché après une longue pause. Le prince Harry a cédé sa place en début d’après-midi. Il aura été sur le grill pendant près de huit heures en l’espace de deux jours. Ce témoignage historique, le premier pour un membre de la famille royale depuis 1891, n’a pour autant pas provoqué d’émoi du côté de Buckingham. Les Windsor n’ont pas bousculé leur emploi du temps bien chargé, multipliant les activités qui ont inondé leurs réseaux sociaux.

De retour d’un déplacement privé en Roumanie, Charles III a assisté à un concert de musique classique dans une église du centre de Londres mardi soir. Son frère le duc d’Edimbourg a passé la journée à Woodrow High House, un manoir au nord-ouest de la capitale anglaise où il a accueilli des enfants londoniens en partenariat avec l’association London Youth dont il est le parrain. Sophie, la duchesse d’Edimbourg, est elle allée à la rencontre de plusieurs œuvres de charité dans le Surrey. 

Quant à Kate Middleton, elle a enchaîné une visite dans un centre s’occupant de jeunes parents et de leurs enfants à Windsor avec une activité beaucoup plus sportive. Alors que son beau-frère était interrogé au tribunal ce mercredi, la princesse de Galles s’est essayée au rugby en compagnie de l’international anglais Danny Care. "Elle peut jouer !", s’est-il enthousiasmé sur Twitter en marge de cet évènement destiné à parler des premières années formatrices d’un enfant. 

Les photos de l’épouse du prince William en survêtement du XV de la Rose occupaient presque autant de place sur les sites britanniques que le croquis d’audience représentant le prince Harry. Sans qu'aucune réaction officielle ne soit faite au sujet du dossier judiciaire en cours. Un signe que, même en 2023, les Windsor appliquent à la lettre leur devise "Never complain, never explain", "ne jamais se plaindre, ne jamais expliquer". 


Delphine DE FREITAS

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