"Fier papa" et protecteur de la reine, le prince Harry s’épanche dans les médias américains

Après une discrète intervention sur la BBC, le duc de Sussex a pris le temps de longuement répondre au magazine People et à l’émission Today.

L’occasion pour lui d’évoquer ses deux enfants et ses retrouvailles avec sa grand-mère.

Deux prises de parole qui font grincer outre-Manche, où certains dénoncent son hypocrisie.

Il fait la couverture d’un des magazines les plus populaires des États-Unis. Mais totalement de son plein gré cette fois. Le prince Harry s’affiche cette semaine dans les pages de People, qui vend d’emblée un entretien "exclusif" avec le duc de Sussex. Une notion toute relative car le fils de l’héritier du trône britannique enchaîne les interviews depuis l’ouverture à La Haye des 5e Invictus Games, la compétition pour vétérans qu’il a créée.

S’il a brièvement évoqué sa grand-mère sur la BBC, il a réservé ses confidences les plus privées aux médias américains. Car comme il l’assure à la chaîne NBC, "les États-Unis sont sa maison pour le moment".

Les premiers pas de Lilibet

Auprès de People, Harry ne cache rien des joies de la paternité et se définit comme "un fier papa" en révélant que sa fille Lilibet a fait ses premiers pas "il y a quelques jours". "Sa priorité actuellement, c’est d’essayer de suivre son frère", glisse-t-il à propos de la fillette qui fêtera son premier anniversaire le 4 juin. Son aîné Archie soufflera lui ses 3 bougies le 6 mai. "Je lui ai déjà montré des vidéos de basket et rugby en fauteuil tournées lors des Invictus Games de Sydney et il a absolument adoré", ajoute le duc de Sussex, qui assure "avoir hâte" de pouvoir emmener ses bambins assister à l’événement. 

"Je lui ai montré qu’il manquait des jambes à certains concurrents et je lui ai expliqué que d’autres avaient aussi des blessures visibles. Pas parce qu’il a demandé mais parce que je voulais lui dire. Les enfants comprennent tellement de choses, et voir ça à travers ses yeux était génial parce que c’est un regard sans filtre et honnête", poursuit-il. Sans filtre et honnête, une attitude qu’il semble aussi adopter pour son premier passage télé outre-Atlantique depuis son fracassant face à face avec Oprah Winfrey. Il a choisi cette fois un autre visage bien connu des téléspectateurs américains, Hoda Kotb.

Je m’assure qu’elle soit protégée et qu’elle soit entourée des bonnes personnes

Le prince Harry à propos d'Elizabeth II

La présentatrice de Today, l’une des matinales les plus regardées des États-Unis, a fait le déplacement aux Pays-Bas pour papoter avec le prince Harry. Une nouvelle rencontre là-aussi vendue comme "exclusive", dans laquelle le petit-fils d’Elizabeth II revient plus en détail sur sa visite à la reine quelques jours plus tôt. "C’était super, c’était juste si bon de la voir. Elle est en grande forme. Elle a toujours eu un grand sens de l’humour avec moi. Je m’assure qu’elle soit protégée et qu’elle soit entourée des bonnes personnes ", affirme-t-il dans un extrait de 40 secondes dévoilé en amont de la diffusion prévue ce mercredi.

Le retour ravageur de Piers Morgan, l'ennemi médiatique numéro un des Sussex

Des mots qui ont soulevé une vague d’interrogations dans la presse anglaise. Mais de qui donc parle le prince Harry ? Plusieurs spécialistes de la royauté se sont agacés de ces accusations. "Je crois que le prince Charles, les enfants de sa Majesté et William font exactement ça et soutiennent la reine avec des actions, pas seulement des mots", écrit sur Twitter le journaliste Robert Jobson. Angela Levin qualifie elle le commentaire du duc de Sussex "d’énorme insulte envers toute la famille royale, les docteurs royaux ainsi que les aides royales autour de la reine". "Son arrogance n’a pas de limites", lâche l’autrice de plusieurs livres sur les Windsor. Et puis on ne pouvait pas ne pas jeter un œil aux réseaux sociaux de Piers Morgan, ex-journaliste star et ennemi juré des Sussex qui a quitté son poste sur ITV après une sortie déplacée sur Meghan en direct.

Piers Morgan se moque ainsi du prince Harry en énumérant la manière dont lui semble protéger sa grand-mère. "En quittant le Royaume-Uni et en vivant à 9000 kilomètres ? En démolissant sa famille et l’institution à la télévision ? En snobant la messe hommage au prince Philip ? En écrivant un livre qui va ruiner son jubilé de platine ?", s’énerve-t-il sur Twitter. Le duc de Sussex doit publier d’ici la fin de l’année ses mémoires, qui s’annoncent aussi explosives que celles de sa mère Diana dans les années 90. Il était le grand absent de la cérémonie en honneur de son grand-père, qui s'est tenue à l'abbaye de Westminster le 29 mars. Il refuse de revenir plus longuement au Royaume-Uni tant qu'il ne pourra pas payer pour une protection policière. Il a déposé plainte contre le gouvernement britannique pour obtenir gain de cause.

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Mais d’ici la sortie de son livre, les yeux seront rivés sur le balcon de Buckingham où Harry et Meghan auraient été invités par la reine pour fêter ses 70 ans de règne en juin. Si la hache de guerre pourrait être enterrée chez les Windsor à cette occasion, les tabloïds n’ont pas l’air prêts à lâcher du lest dans leur bras de fer avec les Sussex.