BREXIT - 79 eurodéputés français vont être élus dimanche 26 mai. Mais cinq sièges ne seront dans un premier temps que virtuels : cinq eurodéputés devront en effet attendre que le Brexit soit effectif, et donc que les députés anglais s’en aillent, pour siéger.
Dimanche 26 mai, les Français votent pour élire leurs députés européens. Chaque liste comporte 79 candidats, comme le nombre de sièges attribués à la France dans le nouveau Parlement depuis le vote du Brexit.
C’est cinq de plus qu’aux élections de 2014. La sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, toujours d’actualité, entraîne en effet une recomposition du Parlement européen : de 751, le nombre de sièges total va passer à 705, avec une redistribution préalable de 27 sièges. La France est donc censée envoyer davantage d’eurodéputés à Bruxelles.
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Censée, car ces cinq sièges supplémentaires reposent sur une condition : que le Brexit ait bel et bien lieu. Ce qui, pour l’heure, est en bonne voie mais demeure, au moins sur la date, incertain. Le Royaume-Uni va ainsi participer aux élections européennes. De fait, dans un premier temps, la France n'enverra au Parlement que 74 eurodéputés sur les 79 élus. Les cinq candidats élus de la 75e à la 79e place entreront en fonction seulement à la date du retrait effectif du Royaume-Uni de l’Union européenne.
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