Face au dérapage du déficit 2023, le gouvernement est à la recherche de solutions.Le ministre délégué au Logement, Guillaume Kasbarian, a néanmoins exclu toute modification du système d'aides personnelles au logement.Lors du premier quinquennat d'Emmanuel Macron, le montant de ces aides avait été baissé de 5 euros, malgré la forte impopularité de cette mesure.
Pas de coupe budgétaire prévue du côté des APL. Face au dérapage du déficit 2023, le gouvernement tente de trouver où faire des économies. Alors que la suppression des aides personnelles au logement a été présentée dans la presse la semaine dernière, comme une potentielle piste d'économie par une partie du camp présidentiel, le ministre délégué au Logement, Guillaume Kasbarian, a néanmoins exclu cette solution.
"Ça n'a jamais été un projet, ça n'est pas un projet et ça n'est pas la feuille de route que je mène et qui m'a été confiée en tant que ministre", a-t-il ainsi affirmé, "ça n'est pas du tout prévu."
Pas de baisse ou de suppression des APL
"Toute modification de l'offre des APL est exclu, ça n'est pas un projet, ça n'a pas été un projet, le ministère n'a pas travaillé dessus", a-t-il fermement démenti, assurant que sa feuille de route en tant que ministre délégué au Logement se concentrait "autour du choc de l'offre, plus d'offre locative, mais aussi plus d'offre neuve."
Créées en 1977, les APL visent à aider les ménages modestes à payer le loyer de leur résidence principale. Leur montant avait été baissé de 5 euros en 2017, lors du premier quinquennat d'Emmanuel Macron. Cette mesure avait contribué à coller l'étiquette de "président des riches" au chef de l'État et avait été par la suite regrettée par le président lui-même.
"Je sais, les cinq euros d'APL, je le traîne comme un boulet", avait-il reconnu en 2019 tandis qu'il conversait, à Amiens, avec des étudiants de l'université Jules-Verne.