J-100 avant les JO de Paris : dix dates-clés jusqu'à la cérémonie d'ouverture

par Emma FORTON
Publié le 17 avril 2024 à 14h14

Source : JT 13h Semaine

Le lancement des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 aura lieu dans 100 jours pile.
Voici un panorama de dix dates à retenir avant la cérémonie d'ouverture, le 26 juillet prochain.

Le sprint final est lancé. Plus de six ans après avoir été désignée ville hôte des Jeux olympiques 2024, Paris est, ce mercredi 17 avril, à 100 jours de recevoir l’événement planétaire. Retour sur les dix dates à retenir jusqu'à la cérémonie d'ouverture. 

17 avril : ultime chance d'obtenir un billet

Alors que près de 8 millions de billets ont d’ores et déjà été écoulés pour les épreuves des JO, les organisateurs ont décidé de mettre en vente 250.000 places supplémentaires à l’occasion du cap des 100 jours. À partir de 10h, les billets étaient disponibles sur le site officiel de la billetterie, dont la moitié d'entre eux vendus "à 100 euros et moins" avec "20.000 billets à 24 euros", selon le communiqué du Comité d’Organisation des Jeux olympiques et paralympiques (Cojop) publié lundi 15 avril

Ils sont répartis selon les disciplines sportives suivantes : 35.000 billets pour le beach-volley, 15.000 pour la natation, 12.000 pour le tennis à Roland-Garros, 12.000 pour le tennis de table, 10.000 pour la gymnastique artistique, 9000 pour l’équitation, 2000 pour le judo et 2000 pour le cyclisme. De nouveaux billets pour la cérémonie d’ouverture seront aussi mis en vente à partir de 90 euros, et à partir de 250 euros pour celle de clôture.

27 avril : embarquement de la flamme olympique à bord du "Belem"

Après son périple en Grèce, la flamme olympique se dirigera vers la France à bord du "Belem", un des plus anciens trois-mâts d’Europe à toujours naviguer. La traversée durera une dizaine de jours pour arriver le 8 mai à Marseille. La ville a été fondée par des Grecs venus de Phocée il y a 2600 ans, et possède donc un lien fort avec la Grèce. Elle sera la première ville française à accueillir la flamme olympique.

Au programme une fois débarquée : un concert des rappeurs Soprano et Alonzo, un passage par différents lieux emblématiques de la ville et le début d'un parcours d'une soixantaine de départements et territoires. Paris 2024 a choisi le navigateur Armel Le Cléac'h comme ambassadeur pour le "Relais des océans" de la flamme olympique. Il naviguera de Brest jusqu'aux Antilles, passant par la Guadeloupe et la Martinique du 15 au 17 juin 2024. La flamme visitera également la Guyane, La Réunion et la Polynésie française, faisant au total cinq arrêts ultramarins avant de retourner en métropole le 18 juin 2024. La flamme arrivera à Paris le 14 juillet, une dizaine de jours avant le coup d'envoi des Jeux.

15 mai : ouverture de la plateforme officielle de revente des billets

Le 15 mai prochain, Paris 2024 ouvrira une plateforme officielle et sécurisée permettant de revendre les billets à leur prix initial sous certaines conditions qui seront précisées ultérieurement. Cela pourrait susciter un nouvel intérêt chez ceux qui n'avaient pas encore obtenu de place.

Du 22 au 31 mai : première utilisation de la tour du jury des épreuves de surf

La controversée tour des juges des épreuves de surf sera utilisée pour la première fois lors d’une étape du championnat du monde de surf, le Tahiti Pro. En remplacement d’une précédente tour en bois, cette tour en aluminium accueillera les juges, les sportifs et les journalistes à une trentaine de mètres de la vague où surferont les athlètes. Avec un coût de 4,4 millions d’euros partagé entre Tahiti et l’État, la structure était contestée par les associations pour l’impact de ses fondations sur les coraux.

17 juin : répétition de la cérémonie d’ouverture

À cause de la crue du fleuve, une première répétition de la cérémonie d'ouverture prévue sur la Seine a dû être annulée le 8 avril dernier. En effet, les cérémonies se déroulent d’ordinaire dans un stade et sont plus simples à sécuriser. Après un test le 27 mai, c’est le 17 juin qu’aura finalement lieu la grande répétition du spectacle mis en scène par Thomas Jolly.

23 juin : journée olympique et paralympique

La journée olympique et paralympique, fêtée chaque année, sera l’occasion "de promouvoir les valeurs du sport et de l’olympisme et de favoriser la pratique du sport pour le plus grand nombre", selon le ministère des Sports. Plusieurs événements sont à prévoir, avec une mobilisation des acteurs du monde sportif (les fédérations, les clubs, les athlètes, les collectivités…) afin de proposer des actions de découvertes des disciplines olympiques et paralympiques au grand public.

L’office du tourisme de Seine-Saint-Denis évoque aussi la tenue d’une grande parade, intitulée "On ne va pas se défiler !". Le projet devrait rassembler un millier de personnes.

1er juillet : ouverture de la voie olympique du périphérique parisien

Du 1er juillet au 15 septembre, la voie de gauche du périphérique servira aux véhicules autorisés par le comité d’organisation des JO : les athlètes, les journalistes accrédités, les délégations officielles ainsi que les véhicules de secours et de sécurité, les taxis, les ambulances ou encore les transports en commun.

Une signalisation routière dédiée sera mise en place, avec des panneaux et des marquages au sol, qui comprendront soit le logo des Jeux, soit la mention "Paris 2024". Les détails de ces changements sont à retrouver sur le site Anticiper les Jeux du ministère des Transports.

Après l'événement, Paris prévoit d'utiliser cette voie pour le covoiturage et les véhicules propres. À long terme, la ville vise à réduire la vitesse maximale à 50 km/h et à végétaliser certaines parties du périphérique.

24 juillet : premières épreuves des Jeux

Deux jours avant la cérémonie d’ouverture, plusieurs sports commenceront leur compétition. Le mercredi 24 juillet, à 15 heures, deux rencontres masculines de football donneront le coup d’envoi des Jeux : un duel entre une équipe asiatique pas encore déterminée et l’Espagne au Parc des Princes ainsi qu’un affrontement alléchant entre l’Argentine et le Maroc dans le chaudron de Geoffroy-Guichard, à Saint-Étienne. Il y aura également le rugby à 7 au Stade de France. Le lendemain, le 25 juillet, le handball à l’Arena Paris Sud et le tir à l’arc aux Invalides débuteront eux aussi. Les dates ont été choisies dans un souci de respect du calendrier (l’intégralité de ces compétitions ne peut se dérouler que sur deux semaines) et du repos des athlètes.

26 juillet : cérémonie d’ouverture

Programmée à 19h30 précises, la cérémonie d’ouverture accueillera "à peu près 300.000 spectateurs", selon le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin. Centrée sur les athlètes, tout en valorisant l'art et la culture, cette célébration se déroulera de manière inédite sur l'eau. Les délégations, à bord de diverses embarcations, défileront sur la Seine sur une distance de 6 kilomètres, accompagnées d'artistes qui animeront le spectacle. La parade fluviale rassemblera près de 10.500 athlètes. Le public pourra y assister gratuitement depuis plusieurs points d'accès sur les quais élevés.

Elle devrait se dérouler sur la Seine, bien qu’Emmanuel Macron ait évoqué des "plans B et C", dont une solution de rapatriement au Stade de France, en fonction de la menace terroriste. Le président a tout de même défendu le projet d’une cérémonie sur le fleuve : "C’est une première au monde. On peut le faire et on va le faire", a-t-il assuré.

Sur la durée des Jeux (du 15 avril au 15 septembre) : des préavis de grève déposés

La CGT a déposé des préavis de grève dans les trois branches de la fonction publique qui courent du 15 avril au 15 septembre et couvriront donc la période des Jeux olympiques (26 juillet au 11 août) et paralympiques (28 août au 8 septembre). Mené par Sophie Binet, le premier syndicat de la fonction publique avait fait savoir son intention d’appeler à la grève pendant cette période, et de ne pas faire de "trêve olympique".

Ce préavis rejoint celui du deuxième syndicat de la fonction publique, Force ouvrière (FO), qui avait également déposé début mars un préavis de grève s’étendant sur toute la période des JO, réclamant une meilleure rémunération des fonctionnaires. À l’inverse, la CFDT (troisième syndicat) et l’Unsa (quatrième syndicat) ont fait savoir qu’ils n’appelaient pas à la grève… pour le moment.


Emma FORTON

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