JO 2024 : Loukachenko encourage les sportifs biélorusses qualifiés à "casser la gueule" de leurs adversaires

par M.G avec AFP
Publié le 30 avril 2024 à 17h48

Source : TF1 Info

Le président biélorusse Alexandre Loukachenko a sommé mardi les sportifs de son pays, qualifiés pour les Jeux Olympiques 2024, à "casser la gueule" de leurs adversaires.
Pour rappel, comme leurs homologues russes, ils évolueront sous statut neutre lors de la compétition.

Une manière de motiver les troupes. À trois mois de l'ouverture des Jeux olympiques de Paris, Alexandre Loukachenko a sommé les sportifs biélorusses de briller et marquer les esprits lors de la compétition. "Si tu as fait ton choix et que tu pars là-bas sous statut neutre, casse-leur la gueule, montre-leur que tu es un vrai Biélorusse", a-t-il appelé. 

Pour rappel, la Biélorussie a été exclue en tant qu'État de la compétition du fait de son soutien à l'invasion russe de l'Ukraine. Les athlètes auront donc l'obligation de participer sous bannière neutre, à condition de ne pas avoir ouvertement soutenu l'attaque contre l'Ukraine. De même, ils sont privés d'une participation à la cérémonie d'ouverture. L'hymne national ne pourra pas non plus, à l'instar de celui de la Russie, retentir à Paris. 

"Un moyen de leur taper sur la gueule au plan politique"

Au cours d'une visite dans la région de Moguilev, le président a été sollicité par des locaux pour savoir ce qu'il pensait de ces règles édictées par le Comité international olympique (CIO). "C'est au sportif de choisir. S'il décide de participer aux JO, il sera encore plus féroce. Car vous comprenez bien que l'état d'esprit et la colère n'ont pas une importance mineure dans le sport", a estimé le dirigeant. "Tu es Biélorusse et quand tu sors vainqueur, c'est un bon moyen pour nous de leur taper sur la gueule sur le plan politique", a-t-il martelé. 

Lors de la précédente édition, la délégation biélorusse avait remporté sept médailles (une en or, trois en argent, trois en bronze) dont... trois en lutte. Une performance du même acabit contenterait sans doute le chef d'État au pouvoir depuis 1994, et qui a éradiqué toute forme d'opposition dans son pays. 


M.G avec AFP

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