VIDÉO - Aya Nakamura à la cérémonie d’ouverture des JO ? Pour Emmanuel Macron, elle a "tout à fait sa place"

Publié le 4 avril 2024 à 12h30, mis à jour le 4 avril 2024 à 12h56

Source : TF1 Info

Interrogé par Paul Larrouturou pour TF1, ce jeudi, le chef de l'État s'est exprimé pour la première sur "l'affaire Aya Nakamura".
Il s'est dit favorable à la participation de la chanteuse à la cérémonie d'ouverture des JO sur la Seine.
L'hypothèse suscite une vive polémique sur les réseaux sociaux mais aussi au sein de la classe politique.

Est-ce la fin d'un suspense qui a déjà fait beaucoup de bruit ? Interrogé ce jeudi 4 avril par Paul Larrouturou pour TF1info, Emmanuel Macron s'est dit favorable à la participation de la chanteuse Aya Nakamura à la cérémonie d'ouverture des JO le 26 juillet prochain. "Je constate une chose : c’est une artiste qui est, pour parler en bon français, la plus streamée parmi les artistes francophones", a déclaré le chef de l'État en marge de l'inauguration du centre aquatique olympique de Saint-Denis, qui accueillera plusieurs épreuves.

"Elle parle à bon nombre de nos compatriotes. Et je pense qu’elle a tout à fait sa place dans une cérémonie d’ouverture ou de clôture des Jeux", a insisté Emmanuel Macron. "Je ne dévoilerai pas ici les détails. Mais si elle fait partie avec d’autres artistes de cette cérémonie, je pense que c’est une bonne chose. Parce que ces Jeux, ces cérémonies, doivent nous ressembler. Elle participe aussi de la culture française, de la chanson française."

La rumeur de la participation d’Aya Nakamura est née d’un article de L’Express, fin février, dans lequel on apprenait que l’interprète de "Djadja" avait été reçu à l’Elysée par le chef de l’Etat, ce dernier lui suggérant de reprendre Edith Piaf lors de la cérémonie d’ouverture orchestrée par le metteur en scène Thomas Jolly.

Un débat qui clive la classe politique

Critiquée sur les réseaux sociaux, l’hypothèse n’a pas été confirmée par les intéressés à l’époque. Mais de nombreux responsables politiques, notamment à droite et à l’extrême-droite s’en sont emparés, Eric Zemmour faisait siffler la chanteuse lors d’un meeting des élections européennes. Ces derniers jours, Marine Le Pen, Jordan Bardella ou encore Marion Maréchal ont fait part de leur opposition à sa présence le 26 juillet.

De leur côté plusieurs membres du gouvernement ont apporté leur soutien à la chanteuse franco-malienne. Parmi eux le ministre de l’Economie Bruno Lemaire, la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castera ou encore la ministre de la Culture Rachida Dati. Des chanteurs comme Patrick Bruel, Benjamin Biolay et Hugues Aufray l'ont également défendu dans les médias.

Le 15 mars dernier, le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête après la réception d’un signalement de la Licra,  dénonçant des publications à caractère raciste au préjudice d'Aya Nakamura. Quelques jours plus tôt, le collectif identitaire avait publié sur X une photo de ses membres sur les bords de la Seine, brandissant une banderole sur laquelle on pouvait lire "Y'a pas moyen Aya, ici c'est Paris, pas le marché de Bamako."

Après avoir répondu à ses détracteurs à plusieurs reprises sur les réseaux, la chanteuse a publié le week-end dernier un nouveau titre, intitulé "Doggy", dans lequel elle semble se moquer des critiques. "J'ai pas d'ennemis moi, c'est eux qui m'aiment pas", lance celle qui a par ailleurs reçu la bénédiction des héritières de la Môme Piaf.


Jérôme VERMELIN

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