Ce fléau laisse souvent les policiers et les gendarmes démunis.Les vols d'animaux de compagnie sont en très nette hausse.Chiens ou chats sont parfois enlevés sous les yeux de leurs maîtres.
Sunny, un berger américain miniature de quatre mois, a été enlevé en pleine journée, au nez et à la barbe de sa maîtresse par un couple qui l'avait abordée. Pendant qu'elle discutait, l'homme avait fait le tour de la voiture, coupé la sangle qui attachait le chien, pour disparaître aussitôt.
Nathalie ne s'est rendu compte de rien, comme elle l'explique dans le reportage de TF1 en tête de cet article. Pour la jeune femme, la motivation des voleurs est simple : le prix de vente d'un chien tel que Sunny, autour de 2000 euros. Après un an de recherches, elle n'a toujours aucune trace de son chien, mais refuse de renoncer. "Je n'abandonnerai pas", confie-t-elle au micro de TF1, "ce serait abandonner mon chien".
Des vols en recrudescence
Le "meilleur ami de l'homme" est l'objet de convoitises croissantes. Les vols déclarés sont passés de 378 en 2021 à 459 en 2022, soit un bond de 21%, et toute la France est concernée. Notre équipe a rencontré Cécile Goethals, qui fait partie des 3.200 bénévoles d'une association spécialisée dans la recherche d'animaux. Demandes de rançon, trafic de chiots ou élevage clandestin... Les cibles prioritaires des voleurs, nous précise-t-elle, restent les chiens de race non stérilisés. Au palmarès des races "les plus volées", le berger allemand arrive en première place. Viennent ensuite le spitz, le berger belge, le bull-terrier et le chihuahua.
Certaines histoires se finissent bien, comme pour la petite chienne Yumi, qui avait été arrachée à sa maîtresse pendant une promenade. Les réseaux sociaux, activés par Cécile, ont permis de la localiser : Yumi était utilisée pour faire la manche. L'association a pu récupérer l'animal, et le restituer à sa propriétaire, une dame seule que sa disparition avait beaucoup affectée.