Blocage de la Sorbonne en soutien à Gaza : les manifestants évacués par la police

par F.Se avec l'AFP
Publié le 29 avril 2024 à 14h36, mis à jour le 29 avril 2024 à 16h48

Source : JT 20h WE

Plusieurs dizaines d'étudiants ont entrepris lundi un blocage de la Sorbonne.
Une mobilisation en soutien aux Palestiniens de Gaza.
Une intervention policière a délogé les militants en début d'après-midi sur demande du Premier ministre.

Le blocage n'aura duré que quelques heures. La police est intervenue lundi après-midi à l'université Paris 1-Panthéon Sorbonne pour évacuer les militants qui l'occupaient en soutien aux Palestiniens de Gaza. Plusieurs dizaines d'étudiants s'étaient rassemblés ce lundi à la mi-journée devant le bâtiment et à l'intérieur de l'université parisienne, où ils avaient installé des tentes, après une action similaire à Sciences Po vendredi.

L'évacuation, lancée à 14h30, a été réalisée par les CRS "en quelques minutes, dans le calme et sans incident", selon la préfecture de police à TF1-LCI. Une intervention effectuée à la demande du Premier ministre Gabriel Attal, qui souhaitait une réaction rapide afin que l'ordre public soit rétabli, a-t-on appris auprès de son entourage. 

Examens annulés

La communication de l'université Paris 1-Panthéon Sorbonne avait annoncé que "la Sorbonne sera[it] fermée cette après-midi sur décision du rectorat". "Il n'y a plus d'entrée possible" dans les bâtiments depuis midi environ, avait-elle précisé. Selon le rectorat de Paris, une trentaine de militants étaient rassemblés à l'intérieur de la Sorbonne, où neuf tentes étaient installées dans la cour et trois dans le hall, et un drapeau palestinien posé au sol. "Les amphithéâtres ont été évacués vers midi et des examens ont été annulés", avait-il ajouté. "Israël assassin, Sorbonne complice", ou "ne nous regardez pas, rejoignez-nous" chantaient des étudiants devant la Sorbonne. 

Approximativement 150 personnes étaient rassemblées, selon un comptage de l'AFP, en présence notamment du député LFI Louis Boyard. "On est là suite à l'appel des étudiants de Harvard, Columbia", a indiqué à l'AFP Lorélia Fréjo, étudiante à Paris-1 et militante de l'organisation étudiante Le Poing Levé. "Après les actions à Sciences Po, on est là pour que ça continue". Vendredi, une journée de blocage et de mobilisation, émaillée de tensions, s'était tenue à Sciences Po Paris, en présence de plusieurs députés LFI. La présidente du groupe à l'Assemblée nationale, Mathilde Panot, a appelé ce lundi matin sur Twitter à une "mobilisation générale de soutien" aux étudiants de la Sorbonne.


F.Se avec l'AFP

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