Sasha Walpole, 40 ans, s’est offert les Unes du "DailyMail" et du "Sun" ce dimanche pour donner sa version d’une histoire très largement commentée le mois dernier.Elle affirme être celle avec qui le duc de Sussex a perdu sa virginité "derrière un pub plein à craquer", comme il l’écrit dans "Le Suppléant"."J’ai gardé le secret pendant 21 ans. Je n’aurais jamais rien dit s’il ne l’avait pas mis dans son livre", assure-t-elle.
Rupert Everett en était persuadé. "Je connais la femme avec qui le prince Harry a perdu sa virginité. Ce n’était pas derrière un pub. Et ce n’était pas dans ce pays", affirmait l’acteur anglais dans les colonnes du Telegraph. L’identité de la toute première amante du duc de Sussex a agité la presse anglo-saxonne dès la publication de ses mémoires début janvier. Dans Le Suppléant, il évoquait "une femme plus âgée". Il s’avère qu’elle n’avait en réalité que deux ans de plus que lui, si l’on en croit le récit de la principale intéressée.
Ivres pendant une soirée d'anniversaire
Son nom ? Sasha Walpole. De quoi décevoir sans doute ceux qui imaginaient une célébrité. Inconnue du public il y a encore 24 heures, elle a réussi l’exploit de s’offrir les Unes siglées "exclusivité mondiale" de deux tabloïds concurrents ce dimanche 5 février. Cette femme de 40 ans en avait 19 ans au moment de cette nuit d’ivresse que le prince Harry a qualifiée "d’épisode peu glorieux" dans ses mémoires. "Ça ne me dérange pas qu’il dise ça parce que ça ne l’était pas vraiment, n’est-ce pas ? Nous étions saouls et nous avons fait l’amour dans un champ", glisse-t-elle, parlant "d’un coup vite fait". Dont elle n’épargne aucun détail.
Harry écrit que la scène s’est déroulée "derrière un pub plein à craquer". Sasha Walpole précise qu’il s’agissait de sa soirée d’anniversaire. En guise de cadeau, le prince, alors âgé de 16 ans, est venu avec une peluche Miss Piggy remportée dans une fête foraine un peu plus tôt dans la journée ainsi qu’une carte humoristique. Deux biens qu’elle a précieusement conservés et dont des photos sont publiées dans le DailyMail. Les deux adolescents étaient amis et se connaissaient depuis longtemps. Des clichés de l’époque sont aussi partagés dans l’article.
"Ce n’était pas prémédité"
Sasha Walpole était l’une des palfrenières du prince Charles sur sa propriété de Highgrove. On comprend mieux désormais la métaphore équestre utilisée par Harry pour décrire son dépucelage. "Elle aimait les chevaux, passionnément, et elle m’avait traité un peu comme un jeune étalon. Un rapide débourrage, une petite tape sur la croupe et hop, elle m’avait renvoyé au paddock", se souvient-il. Elle confirme "la petite tape" sur "les fesses rebondies" du prince, qui selon elle a lancé les hostilités en l’embrassant alors qu’ils étaient seulement sortis fumer une cigarette.
"Ce n’était pas prémédité et je ne savais pas qu’il était puceau", poursuit-elle, indiquant qu’elle n’a plus parlé à Harry depuis cette fameuse soirée. Sasha Walpole rappelle qu’elle a "gardé le secret pendant 21 ans". Ni sa mère, ni ses amis présents au pub ce soir-là n’ont jamais parlé non plus. Elle regrette ne pas avoir été informée que leur brève liaison serait développée dans Le Suppléant, carton incontesté en librairies. Et tient le duc de Sussex pour responsable de sa sortie médiatique. "Je n’aurais jamais rien dit s’il ne l’avait pas mis dans son autobiographie", insiste-t-elle. Elle explique avoir pris les devants pour livrer son histoire aux médias avant que les médias ne le fassent pour elle.
Rappelons tout de même qu’au Royaume-Uni, ce genre de scoops se monnaie souvent au prix fort. Alors plus on a à dire, mieux c’est pour son portefeuille. Aujourd’hui mère de deux enfants, celle qui a abandonné son travail avec les chevaux pour une pelleteuse de chantier a encore quelques révélations royales à excaver. La preuve, elle faisait encore la Une du Sun ce lundi avec de nouveaux éléments.