Livret d'épargne populaire : moins connu que le Livret A, mais (toujours) plus rémunérateur

Au 1er août, Bercy devrait réviser les taux d'intérêt du Livret A et du Livret d'épargne populaire, ou LEP.

Si le premier est accessible à tous, le second est réservé à certains ménages sous conditions de ressources.

Il est surtout bien plus avantageux.

Si l'inflation semble marquer le pas, les Français sont toujours à la recherche des meilleurs placements pour leur argent. L'annonce qui suit devrait donc les intéresser : au 1er août, le taux de rendement du Livret A pourrait augmenter jusqu'à 4%, et celui du Livret d'épargne populaire, lui, baisser légèrement et passer de 6,1% à 5,6%. Mais quelle est la différence entre les deux ? Et lequel favoriser ?

Ces deux placements sont cumulables

Quand le Livret A est ouvert à tous, le LEP, lui, exige de remplir certaines conditions, auxquelles répondent 18 millions de personnes : il faut être domicilié en France, être majeur et ne plus être rattaché au foyer fiscal de ses parents. Il faut, enfin, disposer d'un revenu fiscal de référence situé sous un plafond qui dépend du lieu de résidence (métropole ou territoires ultra-marins). Le détail de ce calcul est à retrouver sur le site de l'administration. Soulignons que pour les deux livrets, la souscription est totalement gratuite.

Pour ce qui est du plafond, là encore, une différence : celui du livret A est de 22.950, contre 7.700 pour le LEP. Mais ces deux placements sont cumulables pour qui remplirait les conditions du second.

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Quel livret faut-il favoriser ? Rappelons d'abord que le taux du Livret A va augmenter à 3,5 ou 4% au 1er août, selon les calculs des économistes. Celui du livret d'épargne populaire, lui, devrait passer de 6,1% à 5,6%. 

Mais même dans cette configuration, la réponse reste claire : "C'est important que les ménages et les foyers les plus modestes envisagent le Livret d'épargne populaire en priorité et considèrent ensuite le Livret A comme une solution d'épargne", souligne dans le reportage de TF1 en tête de cet article Anne-Claire Bennevault, experte et fondatrice de la plateforme d'éducation financière "SPAK".