L'attentat perpétré vendredi contre une salle de concert des environs de Moscou, revendiqué par le groupe État islamique, a coûté la vie à 139 personnes, dont trois enfants, selon le dernier bilan du comité d'enquête russe.Ce mardi, le puissant secrétaire du Conseil de Sécurité russe accuse à son tour l'Ukraine d'être derrière l'attaque.
Ce live est à présent terminé.
USINE À FAKE NEWS
En 2023, une opération de propagande russe surnommée Doppelgänger a été largement documentée. Suite à l'attentat commis à Moscou, un média indépendant russe note que cette campagne a repris de plus belle. Parmi les méthodes utilisées ? La diffusion de faux articles, publiés sur des copies de médias occidentaux.
MINUTE DE SILENCE À L'ASSEMBLÉE
Les députés ont, ce mardi, observé une minute de silence en hommage aux 137 victimes qui ont perdu la vie au cours de l'attentat terroriste perpétré dans la banlieue de Moscou, le 22 mars. "La France a toujours condamné de tels actes et lutter contre le terrorisme islamiste, où qu'il frappe, quel qu'en soit le prétexte, il doit être combattu", a déclaré Yael Braun-Pivet, la présidente de l'Assemblée nationale.
BIÉLORUSSIE
Le président biélorusse, Alexandre Loukachenko, a déclaré mardi que les auteurs de l'attentat dans une salle de concert près de Moscou avaient essayé initialement de fuir vers son pays, mettant à mal la version du Kremlin. "Ils n'ont pas pu entrer en Biélorussie. Ils ont vu cela et donc ils ont changé de route et sont partis vers la frontière russo-ukrainienne", a déclaré le dirigeant, alors que Vladimir Poutine pointe Kiev.
ATTAL SUR L'ATTENTAT DE MOSCOU
"Je veux redire ma solidarité envers le peuple russe, que nous n'avons jamais confondu avec ses dirigeants", après l'attentat de Moscou, affirme Gabriel Attal. "Cette attaque a été revendiquée par une branche de l'État islamique qui a déjà menacé plusieurs pays européens et projeté plusieurs attentats dans notre pays", rappelle-t-il, avant de rendre hommage "hommes et aux femmes qui travaillent dans les services de renseignement".
"La menace terroriste islamiste continue à planer au-dessus de notre pays. Elle est forte, réelle, présente et ne s'est jamais estompée", continue le Premier ministre devant l'Assemblée nationale. "Nous devons nous préparer à tous les scénarios, n'en écarter aucun", ajoute-t-il encore.
LE FSB CHARGE L'UKRAINE ET L'OCCIDENT
Le patron du FSB russe, Alexandre Bortnikov, a accusé mardi des services secrets ukrainiens et occidentaux d'avoir facilité l'attentat près de Moscou qui a fait 139 morts, revendiqué par le groupe jihadiste État Islamique (EI). "Nous pensons que l'action a été préparée à la fois par des islamistes radicaux eux-mêmes et, bien entendu, facilitée par les services spéciaux occidentaux, et que les services spéciaux ukrainiens eux-mêmes sont directement impliqués", a déclaré M. Bortnikov, cité par l'agence de presse Ria Novosti.
DECRYPTAGE
Moscou a une nouvelle fois pointé la responsabilité de l'Ukraine dans l'attentat de vendredi, comme nous l'explique notre correspondant.
NOUVELLES ACCUSATIONS RUSSES CONTRE L'UKRAINE
Le puissant secrétaire du Conseil de Sécurité russe accuse l'Ukraine d'être derrière l'attentat. "Bien sûr que c'est l'Ukraine", a affirmé Nikolaï Patrouchev aux agences russes, répondant à la question de savoir si l'attaque avait été orchestrée par Kiev ou l'État Islamique, qui l'a revendiquée dès vendredi soir.
UN HUITIÈME SUSPECT EN DÉTENTION PROVISOIRE
Un huitième suspect a été placé en détention provisoire ce mardi. "Un tribunal de Moscou a placé en état d'arrestation un autre participant à l'attentat terroriste du Crocus City Hall", ont annoncé les autorités judiciaires, sans détailler ce qui est reproché à cet individu, un ressortissant du Kirghizstan.
UN HUITIÈME SUSPECT ARRÊTÉ
Un huitième suspect dans l'enquête sur l'attentat dans la banlieue de Moscou a été placé mardi en détention provisoire mardi par un tribunal de la capitale russe, a annoncé son service de presse sur Telegram, les assaillants présumés ayant eux été arrêtés dès samedi.
Selon les autorités judiciaires, il s'agit d'un ressortissant du Kirghizstan, un pays d'Asie centrale voisin du Tadjikistan, d'où sont originaires les quatre assaillants présumés.
DEUX SUSPECTS ONT VOYAGÉ LIBREMENT ENTRE TURQUIE ET RUSSIE
Deux des suspects arrêtés pour leur participation à l'attentat de Moscou ont voyagé librement entre la Russie et la Turquie, qu'ils ont quittée ensemble par avion le 2 mars pour retourner sur le territoire russe, affirme une source sécuritaire turque à l'AFP sans préciser la nationalité de ces deux individus, qui "étaient libres de se déplacer sans entrave (...) en l'absence de mandat d'arrêt à leur encontre", indique ce responsable sous couvert d'anonymat.
Les autorités ont établi qu'il s'agissait de Shamsidin Fariduni, entré en Turquie le 20 février et reparti en Russie le 2 mars depuis l'aéroport d'Istanbul après un séjour dans un hôtel de la mégapole, dans l'arrondissement de Fatih, poursuit ce responsable. Toujours selon lui, l'autre suspect est Saidakram Rajabalizoda, arrivé à Istanbul le 5 janvier avant de repartir pour Moscou sur le même vol que son complice présumé.
LA RÉACTION DE ZELENSKY
"Poutine se parle à nouveau à lui-même, et c'était à nouveau retransmis à la télévision. Et à nouveau, il accuse l'Ukraine. C'est une créature malade et cynique", a réagi lundi le président ukrainien Volodymyr Zelensky dans son discours du soir quotidien.
COUP D'ŒIL SUR NOS VOISINS
La France a rehaussé le niveau du plan Vigipirate et renforcé les effectifs de l'opération Sentinelle. Espagne, Italie, Allemagne... les autres grands pays européens ont-ils pris des mesures similaires ?
POUTINE POINTE ENCORE L'UKRAINE
Vladimir Poutine a confirmé lundi que l'attentat du Crocus City Hall, près de Moscou, avait été commis par des "islamistes radicaux". "Nous savons qui a commis cette atrocité contre la Russie et son peuple. Ce qui nous intéresse, c'est le commanditaire", a-t-il ajouté.
NOUVEAU BILAN
Selon un dernier bilan, 139 personnes ont été tuées dans l'attentat de Moscou.
"ISLAMISTES RADICAUX"
Vladimir Poutine reconnaît que l'attentat près de Moscou a été commis par "des islamistes radicaux". "Ils essayent de faire croire au monde entier qu'il n'y a pas de lien avec l'Ukraine et on fait croire que cet attentat a été organisé par l'État islamiste mais nous savons qui a commandité et exécuté ce crime", assure toutefois le président russe. "Il est important de répondre à la question de savoir pourquoi les terroristes, après leur crime, ont essayé de partir en Ukraine ? Qui les attendait là-bas ?", lance-t-il encore, alors que Kiev a démenti toute implication dans l'attaque.
TROIS AUTRES SUSPECTS EN DÉTENTION PROVISOIRE
Trois suspects liés à l'attentat dans la banlieue de Moscou qui a fait au moins 137 morts ont été placés lundi en détention provisoire par un tribunal de la capitale, ont rapporté les agences russes, les assaillants présumés ayant eux déjà été arrêtés.
Ces trois hommes sont accusés de "terrorisme" et encourent la prison à perpétuité, selon l'agence d'Etat Ria Novosti. Leur détention provisoire, fixée jusqu'au 22 mai, peut être prolongée dans l'attente de leur procès, dont la date n'a pas encore été fixée.
INQUIÉTUDES EN FRANCE
L'attentat de Moscou, qui a fait 137 morts vendredi soir en Russie, a été revendiqué par l'État islamique au Khorassan. Cette branche du groupuscule djihadiste a "conduit ces derniers mois plusieurs tentatives" d'attentats sur le "sol" français, a indiqué Emmanuel Macron ce lundi, conduisant le gouvernement à placer le pays au niveau d'alerte maximum du plan Vigipirate. Pourquoi une telle décision ? TF1info vous explique.
"La menace terroriste n'a pas baissé en intention" : après l'attentat de Moscou, pourquoi la France s'inquiète à son tour
TROIS NOUVEAUX SUSPECTS
Les enquêteurs russes ont demandé le placement en détention de trois autres suspects, quelques jours après l'attentat de Moscou. "Trois dossiers ont été reçus", a indiqué à l'AFP le tribunal Basmanny de la capitale russe. Selon l'agence de presse Ria Novosti, il s'agit d'un père et deux de ses fils.
MINUTE DE SILENCE
Les membres du Conseil de sécurité de l'ONU ont observé lundi une minute de silence, à la demande de la Russie, en mémoire des victimes de l'attaque d'une salle de concert près de Moscou vendredi qui a fait au moins 137 morts.
Le Conseil avait dès vendredi "condamné dans les termes les plus forts l'attaque terroriste odieuse et lâche dans une salle de concert à Krasnogorsk".
ALERTE VIGIPIRATE
Après l'attentat de Moscou, l'exécutif a décidé de rehausser le dispositif Vigipirate à son niveau le plus élevé, c'est-à-dire urgence attentats.
ALERTES À LA BOMBE
Selon le reporter de TF1 en Russie Jérôme Garro, plusieurs "alertes à la bombe" ont été signalés "dans Moscou cet après-midi", avec à la clé "une dizaine de centres commerciaux évacués". Il s'agit "de fausses alertes, jusqu’à présent. La sécurité est renforcée dans la ville et la place rouge toujours fermée", précise-t-il.
Alertes à la bombe dans Moscou cet après-midi : une dizaine de centres commerciaux évacués. De fausses alertes, jusqu’à présent. La sécurité est renforcée dans la ville, la place rouge tjrs fermée. Les Moscovites ne montrent pas de signe d’inquiétude. Infos à 20h sur @TF1Info — Jérôme Garro (@JeromeGarro) March 25, 2024
ATTENTATS DÉJOUÉS
"45 attentats ont été déjoués depuis 2017 et déjà deux projets ont été avortés depuis le début de l'année" en France, affirme Gabriel Attal. "Notre lutte contre le terrorisme ne se paye pas de mots, elle est très concrète. Tout est mis en œuvre pour protéger les Français", martèle le Premier ministre quelques jours après l'attentat de Moscou.
DISPOSITIFS SUPPLÉMENTAIRES POUR SENTINELLE
"Nous sommes sur le pont, partout, tout le temps. Il n'y aura jamais une seconde de pause dans la lutte contre le terrorisme", affirme Gabriel Attal, depuis la gare Saint-Lazare. "La menace est sérieuse, aussi nous avons décidé de rehausser la posture Vigipirate à son niveau le plus élevé, c'est-à-dire urgence attentat", ajoute-t-il. La "présence policière sera renforcée devant tous les lieux sensibles, dont les écoles, et nous avons décidé de mobiliser 4000 militaires supplémentaires pour l'opération Sentinelle", portant leur effectif à 7000 soldats, précise le Premier ministre.
ATTAL PREND LA PAROLE
"La branche de l'État islamique qui a revendiqué cet attentat (à Moscou) a déjà tenté de s'en prendre à la France ces derniers mois. Cela nous rappelle que la menace terroriste islamiste est réelle, forte et n'a jamais faibli", affirme le Premier ministre Gabriel Attal, en déplacement à la gare Saint-Lazare. "L'islamisme s'immisce partout où nous baissons le regard, où nous laissons l'angélisme triompher. Nous ne devons pas laisser le moindre millimètre au terrorisme islamiste et nous agissons partout pour l'asphyxier à l'intérieur et à l'extérieur de nos frontières", martèle-t-il.
RÉORGANISATION DE L'ÉTAT ISLAMIQUE
Après l'attentat dans une salle de concert à Moscou vendredi, l'État islamique a non seulement envoyé des communiqués, mais a également diffusé des vidéos de l'attaque qu'il a revendiquée. On le pensait affaibli après ses pertes de territoires au Moyen-Orient. Mais le mouvement djihadiste puise notamment sa force dans les recrutements de combattants de diverses régions du monde touchées par des conflits.
CE QUE L'ON SAIT DES SUSPECTS
"Déterminés à fusiller nos citoyens comme les nazis" : voilà comment Vladimir Poutine a présenté les suspects arrêtés après l'attaque de Moscou vendredi. Les quatre hommes ont été placés en détention provisoire.
"PLUSIEURS TENTATIVES" EN FRANCE
Arrivé en Guyane ce lundi matin pour une visite de deux jours, Emmanuel Macron s'est exprimé sur l'attentat qui a fait plus d'une centaine de morts vendredi soir à Moscou. Une attaque revendiquée par la branche afghane de l'organisation État islamique qui, selon le chef de l'État, "avait conduit ces derniers mois plusieurs tentatives" sur le "sol" français.
LE KREMLIN NE COMMENTE PAS LA REVENDICATION
Depuis l'attentat qui a fait au moins 137 morts ce vendredi dans une salle de concert près de Moscou, l'ambiance a changé dans les rues de la capitale russe. Vladimir Poutine le sait, il doit maintenant reprendre le contrôle.
Alors que ce dernier a évoqué une piste ukrainienne réfutée par Kiev comme en Occident, le Kremlin a refusé lundi de commenter la revendication par le groupe EI de l'attaque.
UN HÉROS DE 15 ANS
Grâce à son sang-froid et sa connaissance des lieux, un adolescent de 15 ans a permis de sauver des dizaines de vies vendredi soir à Moscou. "Je n'ai laissé personne derrière moi", raconte-t-il à la télévision russe.
HOMMAGES
Les hommages continuent sur les lieux de l'attaque à Moscou, a pu constater notre correspondant sur place, avec des fleurs ou encore des messes improvisées.
Devant le Crocus à Moscou. Les Russes continuent d’apporter des fleurs, des messes sont improvisées. Réponses confuses lorsque nous interrogeons les moscovites sur l’enquête en cours. La revendication de Daesh ne suffit pas à convaincre tout le monde. Reportage à 13h @TF1Info pic.twitter.com/GQfxJ4AmCF — Jérôme Garro (@JeromeGarro) March 25, 2024
INSTRUMENTALISATION
Emmanuel Macron a mis en garde la Russie contre "toute instrumentalisation". "Il y a par ailleurs une guerre d'agression que nous avons condamné (…) et je pense que ce serait à la fois cynique et contre-productif pour la Russie elle-même et la sécurité de ses ressortissants d'utiliser ce contexte pour essayer de retourner contre l'Ukraine" la responsabilité de l'attaque, a-t-il ajouté.
La France a toutefois proposé "aux services russes une coopération accrue. Notre souhait est qu'on puisse retrouver le plus rapidement les coupables et que nous continuions de lutter efficacement contre ces groupes qui se projettent dans plusieurs pays – la Russie, il y a quelques mois en Turquie, ils ont tenté la France un peu avant".
URGENCE ATTENTAT EN FRANCE
A son arrivée en Guyane, il y a quelques minutes, Emmanuel Macron a commenté la décision du gouvernement de relever le plan Vigipirate au niveau "urgence attentat". Le président a justifié une "mesure de précaution", prise car "ce groupe particulier impliqué dans cet attentat avait conduit ces derniers mois plusieurs tentatives sur notre propre sol". Il s'agit selon lui d'une "mesure cohérente compte tenu de la revendication de cet attentat et que ce groupe a plusieurs fois tenté de toucher le sol français".
TORTURE
Le porte-parole du Kremlin a refusé lundi de commenter les allégations de torture des suspects de l'attentat dans la banlieue de Moscou, apparues après la publication de vidéos sur les réseaux sociaux et de photos les montrant le visage ensanglanté.
"Je laisserai cette question sans réponse", a déclaré Dmitri Peskov, interrogé par des journalistes. Sur les images de leurs arrestations, montrées à la télévision publique russe, trois de ces hommes avaient du sang sur le visage. Une autre vidéo, diffusée sur internet et dont l'authenticité n'a pas été confirmée, semble montrer l'un des suspects en train se faire sectionner l'oreille par une personne se trouvant hors champ.
REVENDICATION
Le Kremlin a refusé lundi de commenter la revendication du groupe jihadiste État islamique (EI) concernant l'attentat de Moscou qui a coûté la vie à 137 morts tant que l'enquête est en cours, Vladimir Poutine ayant évoqué de son côté la piste ukrainienne, que Kiev dément.
"L'enquête est en cours et l'administration présidentielle aurait tort de faire des commentaires sur le déroulement de l'enquête. Nous ne le ferons pas", a assuré le porte-parole de Vladimir Poutine, Dmitri Peskov. Il a précisé que le président russe n'avait pas prévu à ce stade de se rendre au Crocus City Hall, lieu de l'attentat.
UNE CENTAINE DE PERSONNES HOSPITALISÉES
97 personnes sont toujours hospitalisées après l'attaque de vendredi à Moscou, indique ce matin le Moscow Times.
Ninety-seven people remain hospitalized following Friday's attack at Crocus City Hall, the Moscow region's social development minister said Monday. Video: Baza pic.twitter.com/RFNcnZDNSb — The Moscow Times (@MoscowTimes) March 25, 2024
LA VERSION DE POUTINE
Après une journée de deuil ce dimanche, Vladimir Poutine ne pointe qu'un ennemi : l'Ukraine. Comment ce récit est-il perçu par la population ? Le point avec notre correspondant à Moscou.
UN HÉROS RÉCOMPENSÉ
Un jeune homme de 15 ans, qui travaillait dans les vestiaires de la salle de concert, a pu éviter la mort de dizaines de personnes qui tentaient de fuir vers une impasse. Il a été récompensé ce matin.
QUATRE SUSPECTS EN DÉTENTION PROVISOIRE
Les quatre assaillants présumés à l'origine de l'attaque du Crocus City Hall à Moscou, qui a fait 137 morts, ont été placés dimanche en détention provisoire pour deux mois par un tribunal de la capitale russe.
Les quatre hommes sont accusés de "terrorisme" et encourent la prison à perpétuité, a indiqué dans un communiqué le tribunal Basmanny de Moscou. Leur détention provisoire, fixée jusqu'au 22 mai, peut être prolongée dans l'attente de leur procès, dont la date n'a pas encore été fixée.
Au total, les autorités russes avaient rapporté l'arrestation de 11 personnes dont quatre assaillants en lien avec cette attaque.
Urgent
LA FRANCE PASSE EN "URGENCE ATTENTAT"
Deux jours après l'attaque à Moscou revendiquée par l'État islamique, la France rehausse son niveau d'urgence, annonce ce dimanche soir Gabriel Attal. "Compte tenu de la revendication de l'attentat par l'état islamique et des menaces qui pèsent sur notre pays, nous avons décidé de rehausser la posture Vigipirate à son niveau le plus élevé : urgence attentat", indique le Premier ministre.
À la suite de l’attentat de Moscou, un Conseil de Défense et de Sécurité nationale a été réuni ce soir à l’Elysée par le Président de la République. Compte tenu de la revendication de l’attentat par l’état islamique et des menaces qui pèsent sur notre pays, nous avons décidé de… — Gabriel Attal (@GabrielAttal) March 24, 2024
DES SUSPECTS AU TRIBUNAL
Les deux premiers suspects de l'attaque du Crocus City Hall à Moscou, qui a fait 137 morts, ont été amenés dimanche soir devant un tribunal de la capitale russe, qui doit décider de leur placement en détention provisoire.
Selon les agences de presse russes, ces deux suspects ont été inculpés pour "terrorisme" et encourent la prison à perpétuité. Au total, les autorités russes avaient rapporté l'arrestation de 11 personnes dont quatre assaillants en lien avec cette attaque.
CONSEIL DE DÉFENSE À PARIS
À la suite de l'attentat revendiqué par le groupe État islamique au Khorassan, qui a fait selon un dernier bilan 137 victimes, Emmanuel Macron préside ce dimanche soir un conseil de défense à l'Élysée. Réuni depuis 19h30, il porte sur "l’attentat de Moscou et ses conséquences", selon la présidence française.
POUTINE ALLUME UN CIERGE
En ce jour de deuil national, Vladimir Poutine a allumé un cierge en hommage aux victimes. Selon les médias d'État, le président russe s'est rendu dans l'église qui se situe au sein sa résidence d'État de Novo-Ogaryovo, à l'extérieur de Moscou.
PAROLE DE MOSCOVITES
Alors que l'État Islamique au Khorassan a revendiqué l'attaque, Vladimir Poutine, lui, suggère l'implication de Kiev dans la fusillade. Mais qu'en pensent les Moscovites ? Notre équipe est allée à leur rencontre. ↓
LES SUSPECTS SONT INTERROGÉS
Les quatre personnes soupçonnées d'avoir commis l'attentat sont arrivées au siège du Comité d'enquête de la Fédération de Russie, selon une vidéo publiée par les enquêteurs, où elles doivent être interrogées.
LA MAISON BLANCHE CONTESTE L'IMPLICATION DE KIEV
L'Ukraine n'a eu "aucune implication" dans l'attaque contre la salle de concert, estime la Maison Blanche. "L'État islamique porte l'entière responsabilité de cette attaque" a déclaré la porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche, Adrienne Watson.
137 MORTS
Deux jours après le drame, alors que les décombres du Crocus City Hall continuent d'être explorées par les secouristes, le bilan s'alourdit et passe à 137 morts, parmi lesquels trois enfants, selon les enquêteurs. "L'examen de la scène de crime se poursuit, selon les enquêteurs du Comité d'enquête de la Fédération de Russie. À ce jour, 62 corps ont été identifiés. Des analyses génétiques sont en cours sur les autres personnes décédées afin d'établir leur identité."
Par ailleurs, toujours selon les mêmes sources, deux fusils d'assaut et une grande quantité de munitions trouvés sur les lieux. "Dans la région de Bryansk, où des suspects ont été interpellés, un pistolet Makarov et un chargeur de fusil d'assaut Kalachnikov ont été trouvés et saisis dans une voiture", continue la commission d'enquête.
PAROLE DE MOSCOVITES
Alors que Vladimir Poutine ignore la revendication de l'État islamique et désigne l'Ukraine, que pensent les Moscovites ? Dans les rues de Moscou, certains ne croient guère en l'implication de Kiev. "Je pense que derrière cet acte terroriste, il y a les islamistes extrémistes de l'État islamique. L'Ukraine commet aussi des actes terroristes, mais là, ça rassemble plus à ce que font les islamistes. Je ne crois pas à la version de la participation de l'Ukraine", a par exemple confié Vomik Aliev, étudiant en médecine de 22 ans, à l'AFP. Rousslana Baranovskaïa, juriste de 35 ans, note elle que "les États-Unis et le Royaume-Uni avaient prévenu leurs ressortissants" du risque d'attentat. "Alors pourquoi nos services spéciaux ne savaient-ils rien ?".
Toutefois, certains estiment que la participation de l'Ukraine, et plus largement des Occidentaux, est tout à fait crédible. À l'instar de Valéry Tchernov, 52 ans. "Qui est derrière ? Les ennemis de la Russie et de Poutine pour déstabiliser le pouvoir, concrètement c'est possible que l'Ukraine et les Occidentaux" aient utilisé le groupe terroriste, a-t-il estimé.
JOURNÉE DE DEUIL À MOSCOU
Un immense panneau numérique a été installé sur le bâtiment calciné de la salle de concert : une bougie sur un fond noir et l'inscription "Crocus City Hall. 22/03/2024. Nous sommes en deuil...". Des affiches similaires sont apparues partout dans la ville. Car "le pays entier est en deuil", comme l'a lancé ce matin la chaîne de télévision publique russe Rossia 24. Les musées et théâtres de Moscou ont annoncé leur fermeture pour le week-end. Les restaurants de la capitale ont promis de reverser une partie de leurs bénéfices de dimanche aux proches des victimes.
"Les gens ne sourient plus ici, il n'y a plus de joie", dit à l'AFP Valentina Karenina, 73 ans, originaire de Sibérie et de passage à Moscou. "Ma fille m'a appelée pour me dire de ne pas sortir" de crainte d'une nouvelle attaque, confie la retraitée. Mais elle est néanmoins allée allumer un cierge dans une église mitoyenne de la place Rouge, alors que le célèbre espace était fermé au public.
REPORTAGE SUR PLACE
Les Russes sont venus par milliers se recueillir devant la salle de concert pour rendre hommage aux victimes. L'émotion des Moscovites est particulièrement vive, alors que l'identification des victimes est encore en cours.
MOSCOU S'EN PREND À WASHINGTON
Pour la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, "tant que l'enquête" sur la fusillade est toujours en cours, "toute phrase de Washington disculpant Kiev doit être considérée comme une preuve". Sur son compte Telegram, Maria Zakharova a ensuite ironisé sur l'information des renseignements américains, qui estime comme crédible la revendication de l'État islamique. "J'aurais aimé qu'ils puissent résoudre l'assassinat de leur propre président Kennedy aussi rapidement."
POUTINE EST UN "MENTEUR PATHOLOGIQUE", SELON KIEV
Le ministre ukrainien des Affaires étrangères ukrainien accuse Vladimir Poutine d'être un "menteur pathologique". "Y compris maintenant qu'il tente désespérément d'établir un lien entre l'Ukraine ou d'autres pays occidentaux et la fusillade près de Moscou, bien qu'il n'y ait aucune preuve à l'appui de ces affirmations", ajoute Dmytro Kuleba sur ses réseaux sociaux. "Ne vous laissez pas duper par Poutine et ses sbires."
Putin lied about the 1999 apartment building bombings, 2000 Kursk submarine disaster, 2004 Beslan school siege, murders of Politkovskaya in 2006, Magnitsky in 2009, Nemtsov in 2015, and many other critics, Russian soldiers occupying Crimea, the downing of MH17, and plans to… — Dmytro Kuleba (@DmytroKuleba) March 24, 2024
"UN ÉCRAN DE FUMÉE DE PROPAGANDE"
Un ministre britannique a mis en doute la version russe au sujet de l'attaque, disant avoir "très peu confiance" en ce que dit le gouvernement russe. "Toute perte de vie civile est absolument horrible, même si elle se produit dans des pays dont nous désapprouvons fortement la gouvernance, et nous ne pouvons qu'espérer que les auteurs seront arrêtés", a dit le ministre des Finances britannique, Jeremy Hunt, sur la télévision Sky News. Mais interrogé sur les explications avancées par Moscou, le ministre a dit avoir "très peu confiance en ce que dit le gouvernement russe". "Nous savons qu'il crée un écran de fumée de propagande pour défendre une invasion totalement diabolique de l'Ukraine."
VERS LA PEINE DE MORT EN RUSSIE ?
Plusieurs cadres du régime de Vladimir Poutine plaident pour un retour de la peine de mort pour les "terroristes". "Une décision sera prise qui répondra aux attentes de notre société", a par exemple commenté le chef du groupe parlementaire du parti du pouvoir Russie unie, Vladimir Vassiliev, au sujet de la levée du moratoire en place depuis 1996. Un autre responsable parlementaire, en charge de questions de sécurité, est allé plus loin. "Lorsqu'on parle du terrorisme, du meurtre de gens, il faut rétablir la peine de mort dans le cadre du droit pénal", a écrit Iouri Afonine sur Telehgram. Sergueï Mironov, figure du parti pro-Kremlin "Russie Juste", a lui aussi appelé "à l'établissement de la peine de mort pour les gens commettant des actes terroristes".
ANALYSE DE PIERRE SERVENT
Pour Pierre Servent, "Poutine est intrinsèquement défaillant" à cause du fonctionnement de son propre régime, "à la fois puissant par le cynisme et le mensonge" et "détruit de l'intérieur par un venin, qui est le mensonge". "Le mensonge détruit l'efficacité, la réactivité et l'anticipation", a estimé l'éditorialiste géopolitique dans L'événement du dimanche sur LCI.
🗣️ Attentat de Moscou : "Poutine est intrinsèquement défaillant mais en plus en situation de crise il est démuni et il continue à baratiner." Pierre Servent, éditorialiste géopolitique, invité de @mchantrait dans "L'événement du dimanche LCI" ⤵️ pic.twitter.com/rC8ws9CFjM — LCI (@LCI) March 24, 2024
LES "ENSEIGNEMENTS" SELON PIERRE SERVENT
Invité de l'Événement du dimanche, Pierre Servent a estimé que l'attaque près de Moscou alors qu'il y avait eu des avertissements de Washington, est "complètement" la preuve d'un amateurisme. "La faillite des services secrets est totale, en amont et après." Selon cet éditorialiste géopolitique, deux grands enseignements peuvent être tirés. Premièrement, "on se parle entre Occidentaux et russes", et notamment "face à une menace commune qui est celle de l'islam radical". Deuxièmement, le fait d'avoir balayé les avertissements des renseignements américains est "le symptôme de ce système qui devient fasciste", a poursuivi Pierre Servent. "Plus vous fermez les écoutilles pour créer un monde clos et paranoïaque menacé, moins vous êtes en responsabilité."
"LES TERRORISTES N'ONT PAS DE NATIONALITÉ"
Le président tadjik affirme que les "terroristes n'ont ni nationalité, ni Patrie, ni religion". Au cours d'un échange téléphonique avec son homologue russe, Emomali Rakhmon "a fermement condamné le cruel attentat sanglant au Crocus City Hall". Pour rappel, selon les médias russes et le député Alexandre Khinstein, certains des suspects sont originaires du Tadjikistan, ex-république soviétique d'Asie centrale à majorité musulmane voisine de l'Afghanistan.
Pour sa part, le Kremlin a annoncé à l'issue de cet entretien téléphonique que la coopération "étroite" entre la Russie et le Tadjikistan dans le domaine de la lutte antiterroriste allait "s'intensifier".
MISE EN GARDE DE FRANÇOIS HOLLANDE
Dans un billet publié ce dimanche, François Hollande alerte sur la possibilité que "certains suspects parmi les personnes interpellées avoueront, sans doute sous la torture, qu’ils voulaient fuir en Ukraine et nieront leurs liens avec Daech". "Car Poutine voudra mettre cette atrocité au service de sa guerre contre l’Ukraine", a estimé l'ancien président de la République.
Certains suspects parmi les personnes interpellées avoueront, sans doute sous la torture, qu’ils voulaient fuir en Ukraine et nieront leurs liens avec Daech. Car Poutine voudra mettre cette atrocité au service de sa guerre contre l’Ukraine. https://t.co/YATMgxB2Tt — François Hollande (@fhollande) March 24, 2024
LE PAPE "PRIE POUR LES VICTIMES"
Depuis la place Saint-Pierre, le pape dit prier pour les victimes de l'attaque "lâche" de Moscou.
KAMALA HARRIS REJETTE LA PISTE UKRAINIENNE
La vice-présidente des États-Unis rejette l'accusation russe selon laquelle l'Ukraine serait impliquée dans la fusillade. Lors d'un entretien accordé à ABC News, Kamala Harris a indiqué ne disposer "d'aucune preuve" pour étayer cette version défendue par Vladimir Poutine. "En réalité, ce que nous savons, c'est que l'EI-K est, de l'avis général, responsable de ce qui s'est passé."
VIDÉO DES ASSAILLANTS
L'État islamique a diffusé sur ses réseaux sociaux une vidéo, visiblement tournée par les assaillants au moment de l'attaque. La séquence, d'une minute et 31 secondes, montre plusieurs individus aux visages floutés et aux voix brouillées, armés de fusils d'assaut et de couteaux, dans ce qui semble être le hall de la salle de concert Crocus City Hall. Ils scandent "Allah Akbar" et on aperçoit plusieurs corps inertes sur le sol, avec un début d'incendie en arrière-plan. L'un des assaillants filme ensuite son visage et explique son geste.
La vidéo est apparue sur un compte Telegram considéré par les spécialistes comme appartenant à Amaq, l'organe de communication du groupe terroriste.
DIFFUSION D'INTERROGATOIRES DE SUSPECTS
La télévision publique russe a dévoilé ce samedi les images de l'interrogatoire de quatre suspects de l'attaque de Moscou; Ils ont été arrêtés dans la région de Briansk, frontalière de l'Ukraine et du Bélarus; L'un d'entre eux reconnaît les faits et affirme avoir agi pour l'argent.
DEUIL NATIONAL
La Russie observe dimanche une journée de deuil national après l'attaque du 22 mars perpétrée vendredi dans une salle de concert.
EMMANUEL MACRON AU JDD
"Quand un peuple est endeuillé par le terrorisme, la France est toujours solidaire, voilà pourquoi j'ai immédiatement assuré de mon soutien le peuple russe ainsi que les proches et familles de victimes de Moscou", déclare au JDD, Emmanuel Macron ce dimanche.
LES RECHERCHES SOUS LES DECOMBRES SE POURSUIVENT
Les recherches dans les décombres du bâtiment ravagé par les flammes et dont le toit s'est partiellement écroulé se poursuivent et pourraient prendre des jours. Des équipements lourds sont arrivés sur place samedi soir pour démanteler les structures endommagées et évacuer les débris, a indiqué le ministère russe des Situations d'urgence.
AFFLUX DE DONS DE SANG
Des dizaines de Russes ont afflué dès samedi vers des centres de dons du sang à Moscou ou des mémoriaux improvisés, encore sous le "choc" après l'attaque armée dans une salle de concert qui a fait au moins 133 morts. Dès l'aube, ils étaient environ 150 à attendre leur tour devant un centre spécialisé dans le nord-ouest de Moscou, venus en signe de solidarité et à l'appel des autorités, même si celles-ci ont dit ne pas manquer de sang dans l'immédiat.
A la mi-journée samedi, les autorités médicales russes ont annoncé avoir "suffisamment du sang" pour la centaine de blessés dans l'attaque. "Mais nous continuons de recevoir tous les donneurs. Nous sommes solidaires avec le souhait des gens qui viennent" aider à constituer des réserves, a déclaré une responsable de l'Agence fédérale médico-biologique russe, Olga Eïkhler, citée par l'agence de presse officielle TASS.
JOURNEE DE DEUIL NATIONAL EN RUSSIE
La Russie observe dimanche une journée de deuil national après l'attaque perpétrée vendredi dans une salle de concert, la plus meurtrière sur le sol européen revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI).
"J'exprime mes plus sincères condoléances à ceux qui ont perdu leurs proches (...) je déclare le 24 mars jour de deuil national", a déclaré samedi le chef d'Etat sa première allocution télévisée depuis l'attaque qui a fait au moins 133 morts.
LES SUSPECTS À LA TÉLÉ RUSSE
Le chaîne publique Pervy Kanal a diffusé les images de l'interrogatoire de quatre suspects présumés de l'attaque qui a fait au moins 133 morts à Moscou, regardez...
ZELENSKY : "POUTINE REJETTE LA FAUTE SUR L'UKRAINE"
Le président ukrainien ne digère pas les sous-entendus de Vladimir Poutine. Regardez...
POUR LA MAISON BLANCHE, L'EI EST "UN ENNEMI COMMUN"
"L'Etat islamique est un ennemi terroriste commun qui doit être vaincu partout", a assuré ce samedi la porte-parole de la Maison Blanche Karine Jean-Pierre. La présidence américaine "condamne vivement l'odieuse attaque terroriste à Moscou", qui a frappé "des civils innocents", a-t-elle ajouté.
Urgent
ZELENSKY RÉAGIT AUX ACCUSATIONS
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a accusé samedi son homologue russe Vladimir Poutine de chercher à "rejeter la faute" sur l'Ukraine après l'attaque meurtrière d'une salle de concert à Moscou, qui a été revendiquée par l'organisation jihadiste Etat islamique.
"Ce qui s'est passé hier à Moscou est évident : Poutine et les autres salauds essaient juste de rejeter la faute sur quelqu'un d'autre", a déclaré M. Zelensky dans son message quotidien, après que des responsables russes ont avancé l'hypothèse d'une piste ukrainienne.
LA TÉLÉ RUSSE DIFFUSE L’INTERROGATOIRE DES SUSPECTS
La télévision russe a diffusé samedi des images de l'interrogatoire de plusieurs suspects après leur arrestation suite à l’attaque qui a fait au moins 133 morts vendredi soir dans l’enceinte d’une salle de spectacle dans la banlieue de Moscou.
Sur la chaîne publique russe Pervy Kanal, on peut voir trois d'entre eux avec du sang sur le visage, en train d'être emmenées par des membres des forces de l'ordre armés. Durant leur interrogatoire, deux de ces hommes admettent leur culpabilité, l'un disant avoir agi pour de l'argent. Aucune des vidéos ne mentionne l'Ukraine ou l'Etat islamique.
Selon des médias russes, certains de ces suspects sont originaires du Tadjikistan, une ex-république soviétique d'Asie centrale voisine de l’Afghanistan où le groupe Etat Islamique, qui a revendiqué l’attaque de Moscou, est actif.
ATTAL APPORTE SON SOUTIEN "AU PEUPLE RUSSE"
"Je veux dire mon soutien au peuple russe qui a connu hier soir un attentat revendiqué par l'État Islamique", a déclaré ce samedi le Premier ministre Gabriel Attal lors du congrès du Modem.
Le chef du gouvernement a dit son "soutien aux familles des victimes, des blessés et au peuple russe". "Nous n'avons jamais confondu le peuple russe avec ses dirigeants".
29 VICTIMES IDENTIFIÉES
Alors que les recherches dans les décombres se poursuivent, 29 personnes ont été identifiées sur les 133 tuées dans l'attaque du Crocus City Hall de Moscou, indique le ministère des Situations d'urgence.
BLINKEN CONDAMNE UN ACTE "ODIEUX"
Les États-Unis "condamnent fermement" un acte "odieux", écrit le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, sur X, dénonçant le terrorisme "sous toutes ses formes". "Nous sommes solidaires du peuple russe qui pleure la perte de vies humaines à la suite de cet horrible événement."
The United States strongly condemns the March 22 terrorist attack in Moscow. We stand in solidarity with the people of Russia in grieving the loss of life after this horrific event. — Secretary Antony Blinken (@SecBlinken) March 23, 2024
RECHERCHES SOUS LES DÉCOMBRES
Alors que les recherches de victimes dans les décombres du Crocus City Hall se poursuivent ce samedi, la majeure partie de l'opération devrait être achevée "dimanche", selon une déclaration du gouverneur de la région de Moscou, Andreï Vorobiov.
UNE "DÉFAILLANCE" DES AUTORITÉS RUSSES
Sur LCI, Jean de Gliniasty, ex-ambassadeur de France en Russie, a souligné la "défaillance du système de sécurité russe".
LES SUSPECTS SONT "DES CITOYENS ÉTRANGERS"
Contrairement à ce qui avait été annoncé initialement, le ministère russe de l'Intérieur indique que les quatre auteurs présumés de l'attaque sont des "citoyens étrangers". "Les unités du ministère russe de l'Intérieur, en coopération avec leurs collègues du Service fédéral de sécurité russe, vérifient minutieusement les motifs et la durée du séjour de chacun des détenus sur le territoire", précise le ministère.
REPORTAGE
La Russie n'avait pas connu d'attentat depuis quatorze ans. Alors ce matin, dans les rues de Moscou, la population est sous le choc. Notre reportage sur place.
VARSOVIE "CONDAMNE" ET MET EN GARDE
Le Premier ministre polonais condamne "fermement l'attentat brutal" qui a frappé la Russie. "Nous sommes tous en deuil pour les familles des victimes", écrit Donald Tusk sur X. Il confie également "espérer que cette terrible tragédie ne servira pas de prétexte à une escalade de la violence et de l'agression".
DÉCRYPTAGE
L'EIK est suspectée d'être derrière la fusillade près de Moscou. Mais que sait-on de cette branche afghane du groupe État islamique ? On vous explique.
DÉSINFORMATION
Selon les révélations de Meduza, un média russe indépendant, l'administration de Vladimir Poutine a activé ses relais dans les médias. Le Kremlin aurait réclamé aux journalistes pro-gouvernement de mettre l'accent sur d'éventuelles "traces" d'une implication ukrainienne dans tous leurs reportages sur la fusillade.
TROIS ENFANTS HOSPITALISÉS
Lors d'une conférence de presse, le ministre de la Santé en Russie, Mikhaïl Mourachko, a évoqué l'état des personnes hospitalisées. Au total, 107 personnes se trouvent toujours dans des établissements médicaux, dont 15 dans un état "extrêmement grave". Selon ses précisions, trois enfants sont toujours hospitalisés, dont un dans un état critique.
VIDÉO
Le récit de la tragédie qui a touché la banlieue de Moscou en images.
LES PRÉCISIONS DE L'EI
Le groupe djihadiste Etat islamique (EI) déclare que quatre de ses combattants ont mené l'attaque contre une salle de concert. "L'attaque a été menée par quatre combattants de l'EI armés de mitrailleuses, d'un pistolet, de couteaux et de bombes incendiaires", affirme l'EI sur l'un de ses comptes Telegram, ajoutant que l'attaque s'inscrivait "dans le contexte (...) de la guerre faisant rage" entre le groupe et "les pays combattant l'Islam".
LE BILAN REVU À LA HAUSSE
Le bilan de l'attaque de Moscou grimpe à 133 morts, annoncent les enquêteurs russes.
POUTINE
Vladimir Poutine confirme que "les quatre personnes qui ont commis cet attentat terroriste ont été retrouvées et arrêtées. Elles se dirigeaient vers l'Ukraine où un passage leur avait été préparé pour franchir la frontière." "Tous les commanditaires et ceux qui ont commis ces crimes répondront de leurs actes. Quels qu'ils soient, nous les retrouverons et nous les punirons. (...) Nous comptons sur la coopération de tous les États qui partagent notre douleur de manière sincère et qui sont prêts à unir les efforts dans les luttes communes contre le terrorisme international et toutes ses formes", assure Vladimir Poutine.
"RIEN NE POURRA ÉBRANLER NOTRE UNITÉ"
"Notre devoir commun est maintenant de former nos rangs, de souder nos rangs et je suis persuadé que ce sera le cas", affirme Vladimir Poutine. "Rien ne pourra ébranler notre unité et notre volonté, rien ne pourra ébranler notre courage et la force du peuple russe uni", poursuit le président russe.
Selon lui, "personne ne pourra semer les graines contaminées de la haine et de la discorde dans notre société pluriethnique".
UNE "TUERIE DE MASSE"
Pour le président russe, son pays s'est "heurté non seulement à un attentat terroriste bien planifié mais aussi à une tuerie de masse préméditée contre les civils". "Ces criminels étaient déterminés à fusiller nos citoyens et nos enfants, tout comme les nazis qui à l'époque fusillaient les gens sur les territoires occupés et voulaient montrer comment ils pouvaient tuer impunément", déplore le maître du Kremlin.
POUTINE FUSTIGE DES "ASSASSINS INHUMAINS"
Vladimir Poutine indique que "tous les commanditaires et tous ceux qui ont commis ce crime répondront de leurs actes". "Nous retrouverons tous ceux qui sont derrière cet attentat", affirme-t-il. Selon le président russe, "ces assassins inhumains sont voués à la punition et à l'oubli" et ils "n'ont pas d'avenir".
POUTINE
Vladimir Poutine confirme que "les quatre personnes qui ont commis cet attentat terroriste ont été retrouvées et arrêtées. Elles se dirigeaient vers l'Ukraine où un passage leur avait été préparé pour franchir la frontière." "Tous les commanditaires et ceux qui ont commis ces crimes répondront de leurs actes. Quels qu'ils soient, nous les retrouverons et nous les punirons. (...) Nous comptons sur la coopération de tous les États qui partagent notre douleur de manière sincère et qui sont prêts à unir les efforts dans les luttes communes contre le terrorisme international et toutes ses formes", assure Vladimir Poutine.
POUTINE S'EXPRIME
Le président de la Fédération de Russie prend la parole, ce samedi : "Tout notre peuple est en deuil, et le 24 mars sera une journée de deuil national", déclare le maitre du Kremlin dénonçant "une tuerie de masse".
UNE ATTAQUE "INACCEPTABLE" POUR ERDOGAN
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a condamné l'attaque "inacceptable" qui a fait plus de 100 morts en Russie. "Nous condamnons fermement cette attaque terroriste haineuse contre des civils innocents", a déclaré Recep Tayyip Erdogan lors d'un meeting à Ankara. "Le terrorisme est inacceptable, d'où qu'il vienne ou quel qu'en soit l'auteur."
LES DÉGÂTS EN IMAGES
Alors que les recherches de victimes dans les décombres se poursuivent, le gouverneur de la région s'est rendu sur place pour constater l'étendue des dégâts.
ANKARA DÉCRIT UNE ATTAQUE "INACCEPTABLE"
Le président turc condamne "fermement" l'attaque "terroriste haineuse contre des civils innocents". "Le terrorisme est inacceptable, d'où qu'il vienne ou quel qu'en soit l'auteur", a déclaré Recep Tayyip Erdogan lors d'un meeting à Ankara.
LA "CONDAMNATION SANS ÉQUIVOQUE" DE L'OTAN
Au nom de l'OTAN, sa porte-parole, Farah Dakhlallah, condamne "sans équivoque les attentats qui ont visé des spectateurs à Moscou". "Rien ne peut justifier des crimes aussi odieux", ajoute-t-elle sur X.
We unequivocally condemn the attacks targeting concertgoers in Moscow. Nothing can justify such heinous crimes. Our deepest condolences to the victims and their families. — Farah Dakhlallah (@NATOpress) March 23, 2024
UNE ATTAQUE COMMANDITÉE ?
Selon la principale agence de presse de Russie, l'un des hommes suspectés d'avoir participé à la fusillade aurait déclaré avoir commis l'attaque "contre de l'argent, environ 500.000 roubles", soit l'équivalent de 5000 euros. "Il a déclaré qu'il avait été contacté sur Telegram et qu'on lui avait fourni des armes", ajoute l'agence Tass. Ces citations proviennent de l'une des nombreuses vidéos non vérifiées qui circulent sur Telegram et qui prétendent montrer l'arrestation et les interrogatoires de plusieurs suspects dans la région de Briansk, au sud-ouest de Moscou. Certaines de ces vidéos ont été diffusées par Margarita Simonyan, directrice de Russia Today et relais privilégie du Kremlin.
DÉCRYPTAGE
Pourquoi le groupe État islamique a-t-il ciblé la Russie ? Le contentieux entre Moscou et ce groupe djihadiste est en fait "très ancien", explique Wassim Nasr à LCI.
LONDRES CONDAMNE "L'ATTAQUE TERRORISTE"
Le chef de la diplomatie britannique condamne "l'attaque terroriste meurtrière". "Le Royaume-Uni condamne avec la plus grande fermeté l'attaque terroriste meurtrière", a écrit David Cameron dans un message publié sur X, avant de présenter ses "sincères condoléances aux familles des nombreuses victimes". "Rien ne peut justifier une telle violence", a-t-il ajouté.
KIEV REJETTE TOUTE IMPLICATION
Kiev a de nouveau démenti tout lien avec l'attaque. "On s'attendait à ce que la version des responsables russes soient 'la piste ukrainienne'", a relevé le conseiller de la présidence ukrainienne, Mykhaïlo Podoliak, mais "les déclarations des services spéciaux russes concernant l'Ukraine sont absolument intenables et absurdes". "L'Ukraine n'a pas le moindre lien avec l'incident", a-t-il assuré.
MACRON "CONDAMNE AVEC FERMÉTE L'ATTAQUE TERRORISTE"
"La France condamne avec fermeté l'attaque terroriste revendiquée par l'État islamique à Moscou", déclare Emmanuel Macron sur le réseau social X. "Solidarité avec les familles des victimes, les blessés et le peuple russe", ajoute le président de la République.
La France condamne avec fermeté l’attaque terroriste revendiquée par l’État islamique à Moscou. Solidarité avec les familles des victimes, les blessés et le peuple russe. — Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) March 23, 2024
DES RÉSCAPÉS RACONTENT
"J'ai vu les terroristes tirer sur tout le monde et jeter des cocktails Molotov" : trois hommes ayant réussi à échapper aux assaillants, vendredi soir lors de l'attaque terroriste survenue près de Moscou et revendiquée par le groupe État Islamique, livrent leurs témoignages.
NOUVEAU BILAN
Le bilan de l'attaque de Moscou s'alourdit à 115 morts, annonce le Comité d'enquêtes. Dans un communiqué, les enquêteurs expliquent avoir trouvé "d'autres corps en déblayant les décombres", portant le bilan "à 115 morts". "Les opérations de recherches se poursuivent", précisent-ils. Les recherches dans les décombres du lieu de l'attaque prendront "plusieurs jours", indique de son côté le gouverneur.
LA CONDAMNATION DE SCHOLZ
Le chancelier allemand Olaf Scholz condamne "la terrible attaque terroriste contre des spectateurs innocents lors d'un concert à Moscou". "Nos pensées vont aux familles des victimes et à tous les blessés", ajoute le dirigeant dans un message publié sur le réseau social X.
LE FSB POINTE DU DOIGT L'UKRAINE
Les services de sécurité russes (FSB) affirment que les suspects de l'attaque meurtrière revendiquée par le groupe djihadiste Etat islamique (EI) avaient des "contacts" en Ukraine et comptaient y fuir. "Après avoir commis l'attentat terroriste, les criminels comptaient franchir la frontière russo-ukrainienne et avaient des contacts appropriés du côté ukrainien", indique le FSB, cité par l'agence TASS. Des suspects auraient été arrêtés dans une région russe frontalière de l'Ukraine. Kiev a dès vendredi nié toute implication.
UN "LIQUIDE INFLAMMABLE" UTILISÉ
Les auteurs présumés de l'attaque contre la salle de concert auraient utilisé des "armes automatiques" et incendié le bâtiment à l'aide d'un "liquide inflammable", déclare le Comité d'enquête. "Il a été établi que les terroristes ont utilisé un liquide inflammable pour mettre le feu à la salle de concert où se trouvaient des spectateurs" parmi lesquels il y avait des blessés, indiquent les enquêteurs sur Telegram, disant avoir saisi des "armes automatiques" utilisées lors de cet assaut.
Le BILAN S'ALOURDIT
Le bilan de l'attaque à Moscou s'alourdit à 93 morts et devrait encore "augmenter", annonce le Comité d'enquête russe sur Telegram.
ONZE ARRESTATIONS
Le Kremlin annonce 11 arrestations liées à l’attaque, dont les quatre assaillants présumés. "Le directeur du FSB (les services de sécurité russes) Alexandre Bortnikov a informé Vladimir Poutine de l'arrestation de 11 personnes, dont les quatre terroristes directement impliqués dans l'attentat", indique la présidence aux agences de presse russes.
DES ÉVÉNEMENTS ANNULÉS
Le match amical Russie-Paraguay, prévu lundi à Moscou, a été annulé après l'attentat à Krasnogorsk, dans la banlieue de Moscou. "L'Union russe de football et l'Association de football du Paraguay ont décidé d'annuler le match amical entre les sélections russe et paraguayenne", a indiqué RFS dans un communiqué. Le match, qui devait avoir lieu lundi à 16h française dans le stade Dynamo à Moscou, pourrait être organisé ultérieurement, selon la même source.
L'INDE "SOLIDAIRE" DE LA RUSSIE
Le Premier ministre indien Narendra Modi a condamné samedi "l'odieux attentat terroriste" perpétré dans une salle de concert de Moscou, qui a fait plus de 60 morts et plus de 100 blessés.
"Nous condamnons fermement l'odieux attentat terroriste perpétré à Moscou", a déclaré M. Modi dans un message publié sur le réseau social X. "L'Inde est solidaire du gouvernement et du peuple de la Fédération de Russie en ce moment de deuil".
XI JINPING PRESENTE SES "CONDOLEANCES"
Le président chinois Xi Jinping a présenté samedi ses "condoléances" à son homologue russe Vladimir Poutine, après l'attaque terroriste qui a fait plus de 60 morts dans une salle de concert vendredi en banlieue de Moscou.
"La Chine condamne vigoureusement l'attaque terroriste et soutient fermement les efforts du gouvernement russe pour maintenir la sécurité et la stabilité" en Russie, a écrit Xi Jinping, selon des propos rapportés par l'agence officielle Chine nouvelle.
DEUX SUSPECTS ARRETES
Selon la chaine Telegram Baza proche des services de sécurité russes, deux suspects auraient été interpellés samedi dans la matinée dans la région russe de Briansk à bord d'une voiture.
POINT DE SITUATION
Voici les dernières informations relatives à la fusillade meurtrière dans une salle de concert en proche banlieue de la capitale russe :
⚫ Un bilan – toujours provisoire – de l'attaque revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI) fait état samedi de plus de 60 personnes et 115 blessées. Les autorités ont averti que le bilan de l'attaque "peut augmenter".
⚫ Les forces de l'ordre russes ont indiqué être "à la recherche" des six assaillants qui ont ouvert le feu. Deux suspects auraient été interpellés samedi dans la matinée dans la région russe de Briansk à bord d'une voiture.
⚫ Le maire de Moscou Sergueï Sobianine a annoncé l'annulation de tous les événements publics prévus ce weekend. Les travaux de déblayage y ont commencé "et vont durer toute la journée". 477 secouristes étaient déployés sur les lieux. Aucune information n'a été donnée sur le nombre de personnes potentiellement piégées à l'intérieur.
"DEVOIR D'ALERTE"
L'ambassade américaine en Russie avait averti il y a deux semaines ses citoyens qu'elle "suivait de près des informations selon lesquelles des extrémistes ont des plans imminents de cibler de grands rassemblements à Moscou, y compris des concerts". La Maison-Blanche a affirmé que les Etats-Unis ont partagé ces renseignements avec les autorités russes.
Washington a appliqué une politique de longue date de "devoir d'alerte", en vertu de laquelle les Etats-Unis préviennent les pays visés lorsqu'ils reçoivent des renseignements sur des menaces spécifiques d'enlèvements ou d'assassinats, a déclaré Adrienne Watson, porte-parole du Conseil de sécurité nationale américain.
NOUVEAU BILAN
Un dernier bilan de l'attaque qui a été revendiquée par le groupe jihadiste Etat islamique (EI) fait état samedi de plus de 60 personnes et 115 blessées. Les forces de l'ordre russes ont averti que le bilan de l'attaque "peut augmenter".
115 HOSPITALISATIONS
Selon le ministre de la Santé Mikhaïl Mourachko, 115 personnes sont hospitalisées, dont cinq enfants. Soixante adultes et un mineur parmi ces blessés sont dans un état grave.
Au moins 40 personnes ont été tuées, selon le FSB.
POUTINE ET L'ETAT ISLAMIQUE, QUEL PASSIF ?
"Il y a un contentieux très ancien entre Poutine et l’Etat islamique", rappelle sur LCI le journaliste de France 24 Wassim Nasr, spécialiste des mouvements djihadistes.
MACRON "CONDAMNE FERMEMENT CETTE ATTAQUE TERRORISTE"
Emmanuel Macron "suit de près la situation à Moscou", indique ce soir l'Élysée. "Il condamne fermement cette attaque terroriste revendiquée par l'État islamique. La France exprime sa solidarité avec les victimes, leurs proches et tout le peuple russe."
L'ONU CONDAMNE L'ATTAQUE DE MOSCOU
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres "condamne dans les termes les plus forts l'attaque terroriste" qui a fait au moins 40 mots vendredi dans une salle de concert en banlieue de Moscou, indique son porte-parole adjoint Farhan Haq dans un communiqué.
"Le secrétaire général transmet ses condoléances aux familles en deuil ainsi qu'au peuple et au gouvernement de la Fédération de Russie", ajoute-t-il.
MÉLENCHON DÉNONCE "UN ATTENTAT IGNOBLE"
Le leader de La France Insoumise réagit à l'attaque de Moscou sur le réseau X...
Sortant d'un discours à Riom, j’apprends l'ignoble attentat à Moscou. De terribles souvenirs reviennent. Totale compassion et solidarité avec les victimes, leur famille et le peuple russe. Douleur. — Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) March 22, 2024
L'ESPAGNE "CHOQUÉE"
L'Espagne se déclare"choquée" par l'attaque d'une salle de concert près de Moscou, qui a fait au moins 40 morts et une centaine de blessés, ce vendredi en fin de journée.
"Nous sommes choqués par les informations en provenance de Russie. Notre solidarité va aux victimes, à leurs familles et au peuple russe. L'Espagne condamne toute forme de violence", a déclaré le ministère des Affaires étrangères sur X.
LE PRÉCÉDENT DE 2002
Alors que l'organisation Etat Islamique vient de revendiquer l'attaque meurtrière de Moscou ce vendredi soir, il faut rappeler que la Russie a déjà été la cible d'attaques commises par des groupes islamistes par le passé.
En 2002, des combattants tchétchènes avaient pris en otage 912 personnes dans le théâtre moscovite de la Doubrovka pour réclamer le retrait des troupes russes de Tchétchénie.
La prise d'otages s'était achevée par un assaut des forces spéciales, et la mort de 130 personnes, la quasi-totalité asphyxiés par le gaz utilisé par les forces de l'ordre.
L'ITALIE CONDAMNE "UN ACTE ODIEUX"
La Première ministre italienne Giorgia Meloni condamne un "acte odieux de terrorisme" suite à l'attaque armée qui a fait au moins quarante morts et une centaine de blessés dans une salle de concert de la banlieue de Moscou ce vendredi.
"L'horreur du massacre de civils innocents à Moscou est inacceptable", a-t-elle affirmé dans un bref communiqué, faisant part de sa "pleine solidarité aux personnes frappées et aux familles des victimes".
L'ETAT ISLAMIQUE REVENDIQUE L'ATTAQUE DE MOSCOU
Le groupe Etat islamique (EI) revendique l'attaque armée qui a fait au moins quarante morts et une centaine de blessés dans une salle de concert dans la banlieue de Moscou ce vendredi.
Des combattants de l'EI "ont attaqué un grand rassemblement (...) dans les environs de la capitale russe Moscou", a affirmé l'EI sur l'un de ses comptes Telegram. Le groupe jihadiste a affirmé que son commando a ensuite "regagné sa base en toute sécurité".
L'UE "CHOQUÉE ET CONSTERNÉE"
L'Union européenne se "choquée et consternée" après "l'attaque terroriste" qui a fait plus de quarante morts et au moins une centaine blessés dans une salle de concert dans la banlieue de Moscou, indique le porte-parole Peter Stano. "L'UE condamne toutes les attaques contre les civils", ajoute-t-il.
LE QUAI D'ORSAY RÉAGIT
Première réaction officielle française, celle du ministère des Affaires étrangères...
#Russie | Les images qui nous parviennent depuis Moscou sont terribles. Nos pensées vont aux victimes et blessés et au peuple russe. Toute la lumière doit être faite sur ces actes odieux. — France Diplomatie🇫🇷🇪🇺 (@francediplo) March 22, 2024
L'UKRAINE ACCUSE LES SERVICES SPÉCIAUX RUSSES
Le renseignement militaire ukrainien accuse "les services spéciaux russes" de l'attaque à Moscou qui aurait fait plus de quarante morts et une centaine de blessés dans une salle de concert.
"L'attentat terroriste de Moscou est une provocation planifiée et délibérée des services spéciaux russes sur ordre de Poutine", estime la Direction du renseignement militaire.
"Son objectif est de justifier des frappes encore plus dures contre l'Ukraine et une mobilisation totale en Russie", ajoute-t-elle, assurant qu'elle "doit être comprise comme une menace de Poutine de provoquer l'escalade et d'étendre la guerre".
LES ASSAILLANTS RECHERCHÉS
Les forces de l'ordre russes ont indiqué être "à la recherche" des assaillants responsable de l'attaque armée et de l'incendie de la salle de concert Crocus City Hall près de Moscou vendredi, qui ont fait au moins quarante morts et une centaine de blessés.
Les services de secours, cités par l'agence Interfax, ont fait état d'un "groupe de deux à cinq personnes non identifiées portant des uniformes tactiques et armées d'armes automatiques" qui ont "ouvert le feu sur les agents de sécurité à l'entrée de la salle de concert" puis "commencé à tirer sur le public".
DES IMAGES DE L'ATTAQUE À L'INTÉRIEUR DE LA SALLE
Issues des réseaux sociaux, des images montrent l'attaque se dérouler à l'intérieur de la salle de concert...
POUTINE INFORMÉ EN TEMPS RÉEL
Le président Vladimir Poutine est informé en temps réel de l'attaque de Moscou, indique Dimitri Peskov, le porte-parole du Kremlin. Alors que le bâtiment qui abritait la salle de concert où plusieurs hommes armés ont ouvert le feu menace de s'effondrer, suite à l'incendie qui s'est déclaré en début de soirée, les autorités annoncent une quarantaine de morts et une centaine de blessés.
"Dès les premières minutes de l'incident au Crocus City Hall, le président a été informé du début de la fusillade. Le président est constamment informé par tous les services concernés de ce qui se passe et des mesures prises", insiste Dimitri Peskov, cité par les agences de presse russes.
MEDVEDEV MET EN GARDE L'UKRAINE
"La Russie tuera les dirigeants ukrainiens s'ils sont liés à l'attaque de Moscou", déclare l'ex-président Medevdev. Des propos qui interviennent alors que Kiev nie "toute implication" dans les événements qui ont fait au moins quarante morts et une centaine de blessés dans une salle de concert dans la banlieue de la capitale ce vendredi.
L'UKRAINE NIE TOUTE IMPLICATION
L'Ukraine "n'a rien à voir" avec la fusillade qui a fait vendredi au moins 40 morts et plus de 100 blessés à Moscou, déclare Mykhaïlo Podoliak, un conseiller de la présidence ukrainienne en la qualifiant d'"acte terroriste".
"Soyons clairs, l'Ukraine n'a absolument rien à voir avec ces événements", a assuré sur Telegram M. Podoliak dont le pays combat depuis deux ans une invasion russe.
AU MOINS 40 MORTS
D'après les informations du FSB, citées par notre journaliste Margot Haddad, l'attaque d'une salle de concert dans la banlieue de Moscou aurait fait au moins 40 morts et une centaine de blessés.
LE DÉROULÉ DES ÉVÉNEMENTS
Alors que le bilan demeure encore incertain à cette heure, LCI fait le point sur ce que l'on sait, à ce stade, du déroulé des événements. Et vous présente les premières images disponibles.
UN TÉMOIN RACONTE
Un jeune garçon qui a assisté à l'attaque d'une salle de concert à Moscou témoigne...
ENQUÊTE OUVERTE POUR "ACTE TERRORISTE"
Les enquêteurs russes ont ouvert vendredi une enquête pour "acte terroriste" concernant la fusillade et l'incendie meurtriers perpétrés par des hommes armés dans une salle de concert de la banlieue de Moscou.
"Le Comité d'enquête russe a ouvert une affaire pénale pour acte terroriste dans la région de Moscou", a indiqué sur Telegram cet organe chargé des principales investigations criminelles dans le pays.
LE PRÉCÉDENT DE 2002
L'attaque survenue ce vendredi à Moscou rappelle que la Russie a été la cible de nombreuses attaques par le passé, certaines commises par des groupes islamistes, mais aussi de fusillades sans motif politique ou attribuées à des déséquilibrés.
En 2002, des combattants tchétchènes avaient pris en otage 912 personnes dans le théâtre moscovite de la Doubrovka pour réclamer le retrait des troupes russes de Tchétchénie.
La prise d'otages s'était achevée par un assaut des forces spéciales, et la mort de 130 personnes, la quasi-totalité asphyxiés par le gaz utilisé par les forces de l'ordre.
LE SCÉNARIO SE PRÉCISE
Selon un journaliste de l'agence de presse publique Ria Novosti, des individus en tenue de camouflage ont fait irruption sur le parterre de la salle de concert avant d'ouvrir le feu et de lancer "une grenade ou une bombe incendiaire, ce qui a provoqué un incendie".
"Les personnes qui se trouvaient dans la salle se sont allongées sur le sol pour se protéger des tirs, pendant 15 à 20 minutes, après quoi elles ont commencé à sortir en rampant. Beaucoup ont réussi à sortir", a indiqué ce journaliste.
Les services de secours, cités par l'agence Interfax, ont fait état d'un "groupe de deux à cinq personnes non identifiées portant des uniformes tactiques et armées d'armes automatiques" qui ont "ouvert le feu sur les agents de sécurité à l'entrée de la salle de concert" puis "commencé à tirer sur le public".
PAS D'IMPLICATION UKRAINIENNE POUR LA MAISON BLANCHE
Après avoir présenté ses condoléances suite à l'attaque armée d'une salle de concert à Moscou, la Maison Blanche précise qu'elle n'a "pas d'indication à ce stade" d'une implication ukrainienne.
"Je vous déconseillerais, à un stade aussi précoce, de faire un lien avec l'Ukraine", a déclaré John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale.
Un peu plus tôt, les autorités russes avaient dénoncé un "attentat terroriste sanglant" et demandé à la communauté internationale de le condamner, alors qu'il n'a toujours pas été revendiqué.
TOUS LES ÉVÉNEMENTS PUBLICS À MOSCOU ANNULÉS
Le maire de Moscou annonce l'annulation de tous les événements publics dans la capitale russe ce weekend, suite à l'attaque d'une salle de concert de la ville par plusieurs assaillants armés.
MOSCOU DÉNONCE "UN ATTENTAT TERRORISTE SANGLANT"
Les autorités russes dénoncent un "attentat terroriste sanglant" et demandent à la communauté internationale de le condamner. Plusieurs morts seraient à déplorer suite à l'attaque d'une salle de concert par plusieurs hommes armés dans la banlieue de Moscou. Elle n'a pas été revendiquée à ce stade.
LA MAISON BLANCHE RÉAGIT
La Maison Blanche adresse ses pensées aux victimes de "l'horrible fusillade" à Moscou, indique un porte-parole de la présidence américaine.
LE MAIRE DE MOSCOU RÉAGIT
"Une terrible tragédie s'est produite aujourd'hui au Crocus City. Je présente mes condoléances aux proches des morts", déclare Sergueï Sobianine, le maire de Moscou.
LE PATRIARCHE KIRILL RÉAGIT
Le patriarche orthodoxe Kirill "prie pour la paix de l'âme des défunts", selon son porte-parole, Vladimir Legoïda. Plusieurs morts sont à déplorer suite à une fusillade dans une salle de concert dans la banlieue de Moscou, ce vendredi.
100 PERSONNES EVACUÉES
Une centaine de personnes ont été évacuées du sous-sol de la salle de concert où une fusillade a eu lieu ce vendredi dans la banlieue de Moscou. D'autres se sont réfugiées sur le toît. Au moins quatre assaillants ont ouvert le feu avec des armes automatiques. Plusieurs morts sont à déplorer, d'après le maire de la ville.
PREMIÈRES IMAGES DE LA FUSILLADE
Voici les premières images des assaillants qui ont fait plusieurs morts dans une salle de concert dans la banlieue de Moscou.
PLUSIEURS MORTS, D'APRÈS LE MAIRE DE MOSCOU
Le maire de Moscou Sergueï Sobianine annonce plusieurs morts dans la fusillade et l'incendie d'une salle de concert près de la ville. Un groupe de rock électronique baptisé Picnic se produisait ce vendredi soir dans cette salle qui peut accueillir entre 6000 et 7000 spectateurs.
LES FORCES SPÉCIALES SUR PLACE
Des soldats des forces spéciales et une cinquantaine d'équipes médicales ont été dépêchés sur les lieux, indiquent les sources de TF1-LCI.
FUSILLADE À MOSCOU
Alerte à Moscou. Une fusillade suivie d'un incendie s'est produite vendredi soir dans une salle de concert en banlieue de la capitale russe. Une série de vidéos diffusées sur les chaînes Telegram montrent au moins trois assaillants entrer dans le centre commercial où se situe la salle de concert en ouvrant le feu, laissant derrière eux plusieurs victimes.
Au moins 40 personnes ont été tuées et plus d'une centaine blessées, ce vendredi 22 mars au soir dans une fusillade suivie d'un énorme incendie dans une salle de concert en banlieue de Moscou où ont pénétré plusieurs hommes armés, selon les autorités qui dénoncent "un attentat terroriste sanglant".
La porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova a dénoncé un "attentat terroriste sanglant" et un "crime monstrueux". L'Ukraine et une unité de combattants pro-Ukraine à l'origine de récentes incursions armées frontalières ont nié toute responsabilité, mettant même en cause les services secrets russes.