Un Boeing 787-900 d'Air France reliant Paris à Seattle a dû être dérouté mardi 7 mai vers l'aéroport canadien d'Iqaluit.En cause ? "L'apparition d'une odeur de chaud ressenti en cabine", indique la compagnie aérienne.Aucune anomalie n'a été détectée à ce stade, mais les vérifications se poursuivent.
Nouvelle déconvenue pour Boeing. Un appareil 787-900 d'Air France qui assurait la liaison Paris-Seattle a été dérouté ce mardi 7 mai vers un aéroport canadien. La faute à "l'apparition d'une odeur de chaud ressentie en cabine", fait savoir la compagnie aérienne française, qui assure n'avoir détecté "aucune anomalie" pour l'instant.
"L'avion a atterri normalement"
"Air France confirme que l'équipage du vol AF338 du 7 mai 2024, reliant Paris (CDG) à Seattle (SEA) en Boeing 787-900 a décidé de se dérouter vers l’aéroport d'Iqaluit (YFB), Canada, suite à l'apparition d'une odeur de chaud ressentie en cabine", a-t-elle indiqué dans une déclaration.
"Cette décision a été prise conformément aux procédures du constructeur, aux consignes de la compagnie et en application du principe de précaution. L'avion a atterri normalement à Iqaluit à 10h44 heure locale" mardi, précise-t-elle, soit 16h44 heure de Paris. "Les premières vérifications du mécano Air France détaché sur place ne font remonter pour l'instant aucune anomalie. Ces vérifications continuent."
Dans un communiqué relayé par Radio-Canada, Air France affirme qu'un autre appareil a par la suite été dépêché de Montréal pour récupérer les 272 passagers et membres d'équipage coincés à Iqaluit, au nord-est du Canada, et les transporter à New York. La compagnie promet un réacheminement vers Seattle "dans les meilleurs délais".
Incidents en série
Boeing traverse une passe difficile après plusieurs incidents. Trois des quatre modèles d'avions commerciaux actuellement fabriqués par le groupe américain sont officiellement visés par une enquête de l'Agence américaine de régulation de l'aviation civile (FAA), dont le 787 "Dreamliner".
"Air France suit scrupuleusement les demandes et recommandations des autorités françaises et internationales", rappelle l'entreprise, soulignant qu'"aucune réserve n'a été émise concernant les flottes de Boeing 787 et 777 opérés par notre compagnie".