L’apprentissage, un des piliers des métiers de l’Artisanat

par TF1 Info Supplément avec CMA
Publié le 25 septembre 2023 à 16h46, mis à jour le 29 septembre 2023 à 15h26
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L’apprentissage, un des piliers des métiers de l’Artisanat
Source : Getty Images/iStockphoto

Formant près d’un quart des apprentis en France, l’Artisanat accueille chaque année davantage de jeunes professionnels au sein des CFA.
La baisse de certaines aides pourrait freiner cette dynamique.
Mais le réseau des CMA se mobilise en faveur de ces filières attractives et pourvoyeuses d’emplois.

Dans le domaine de la formation professionnelle, l’Artisanat peut se targuer de figurer aux avant-postes. Il a ainsi dépassé la barre des 200 000 apprentis en 2021/2022 — dont 112 500* dans les 137 CFA (Centres de formation des apprentis) en 2022 —, soit une hausse de +14 %* par rapport à l’année précédente. Ce chiffre traduit l’engouement des jeunes pour des métiers très variés dans les secteurs de l'alimentation, du bâtiment, de la production et des services, où un salarié sur 10 est un apprenti. Il permet également de rappeler les bénéfices de ces cursus professionnalisants en termes d’employabilité : 80 %* des apprentis trouvent en effet un travail dans les 7 mois suivant l’obtention de leur diplôme. À terme, 50 %* d’entre eux deviennent chef d’entreprise. L’apprentissage participe donc de la pérennité du modèle artisanal, de son renouvellement continu et de la cohésion économique des territoires via le maintien d’emplois locaux de proximité… non délocalisables.

Des inquiétudes…

Mais si les jeunes font preuve d’enthousiasme pour l’apprentissage, le secteur artisanal a été ébranlé par les crises successives. Conséquence : 63 %** des chefs d’entreprise artisanaux ressentent de l’inquiétude face à la situation économique actuelle (53 %** indiquent toutefois avoir un état d’esprit positif et combatif pour les prochains mois). Bien que 15 %** d’entre eux envisagent d’embaucher un apprenti dans les 6 prochains mois, beaucoup d’artisans se montrent préoccupés par une mesure : l’entrée en vigueur depuis le 1ᵉʳ septembre dernier de la baisse du NPEC (niveau de prise en charge des contrats d’apprentissage allouée par France Compétences) décidée par le gouvernement. Celle-ci touche notamment des formations emblématiques de l’Artisanat (tels les CAP Charcutier-traiteur, Boulangerie, Peinture en carrosserie, Plomberie, Esthétique-Cosmétique-Parfumerie…). Soit des secteurs en tension, dont sait qu’ils vont continuer à embaucher.

… et des solutions

C’est pourquoi le réseau des CMA reste mobilisé sur le dossier de l’apprentissage, filière d’avenir. La prolongation jusqu’à 2027 de la prime à l’embauche de 6 000 € — versée aux employeurs pour un apprenti en première année de préparation à un diplôme professionnel — prouve par ailleurs que l’État a compris la nécessité d’accompagner les entreprises dans la formation de “la relève“. Et qu’il valide le principe vertueux de l’alternance favorisant, par l’expérience et l’immersion progressive, une meilleure insertion sur le marché du travail. 

Permettant en outre de salarier à bas coût les apprentis formés (environ 860 € bruts par mois), l’apprentissage reste une formule “gagnant-gagnant“ dont on comprend le succès — d’autant plus dans l’Artisanat et ses métiers porteurs de sens et de valeurs, de contact humain et de transmission. N’oublions pas qu’à horizon 10 ans, 300 000* entreprises artisanales (soit 30 000* à 40 000* par an) seront à reprendre : il y a donc des opportunités pour les jeunes. Dans l’immédiat, il reste des places disponibles dans les CFA et de nombreux maîtres d’apprentissage prêts à accueillir leur futur apprenti…

Plus d’informations sur www.artisanat.fr 

Sources :*ISM/MAAF et CMA France ; **Étude CMA France - juillet 2023

Contenu publi-rédactionnel. La rédaction de TF1 INFO n’a pas participé à sa réalisation.


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