Semaine nationale de la création transmission d’entreprise artisanale : 7 jours d’événements partout en France pour vous aider à passer le cap !

TF1 INFO SUPPLÉMENT avec CMA
Publié le 22 novembre 2022 à 9h00, mis à jour le 22 novembre 2022 à 9h12
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Source : Sujet TF1 Info

Jusqu’au 25 novembre, le réseau des CMA (chambres de métiers et de l’artisanat) organise une semaine de portes ouvertes et de rencontres à destination de toutes les personnes désireuses de se lancer dans le secteur de l’artisanat qu’il s’agisse de création ou de reprise d’entreprise.
Un rendez-vous indispensable pour glaner conseils, contacts et inspiration.

Qu’on se le dise, l’artisanat a le vent en poupe ! Représentant 25 %* de l’économie nationale, le secteur — qui compte plus de 250 métiers répartis dans 4 grands secteurs — enregistre chaque année 30 %* des créations d’entreprises, tous secteurs confondus, qui rejoignent les 1,8 million* d’établissements artisanaux en France. 

Les raisons de ce dynamisme ne manquent pas : générateur d’emplois de proximité et non- délocalisables (dans le bâtiment, les services, la production et l’alimentation), l’artisanat permet à un professionnel d’avoir une maîtrise complète sur sa propre activité. Ces valeurs attirent un public de plus en plus large : 10 %* des créateurs d’entreprise artisanale sont des cadres en reconversion ; 1 sur 5 a plus de 50 ans*. Côté jeunes, l’artisanat s’avère doublement une voie d’avenir : non seulement ils peuvent créer leur entreprise, mais aussi se tourner vers la reprise puisque chaque année en effet, entre 30 000* et 40 000* artisans sont prêts à transmettre la leur. Une formule sécurisante, car elle permet de capitaliser sur une histoire et de reprendre une clientèle constituée. D’un point de vue pragmatique, elle offre même de 95 à 100 % de probabilités de réussite selon les métiers, contre 60 %* lors d’une création.

Dans tous les cas, le réseau des CMA propose aux artisans-entrepreneurs l’accompagnement idéal, à tous les stades de leur parcours professionnel : de l’ébauche du projet au suivi du quotidien. Grâce à ses 11 000* collaborateurs experts en formalités, en recherches de financements ou en formation, les CMA sont les interlocuteurs indispensables pour se donner les meilleures chances de réussir.

Trois questions à Samuel Cucherousset, Directeur Régional du Développement Economique à la CMA Île-de-France.

En quoi les CMA peuvent-elles faciliter la vie des professionnels au moment de la création ou de la reprise d’une entreprise ?

Samuel Cucherousset : Les CMA interviennent de deux manières. Sur le volet “métier“ via les CFA (centres de formations des apprentis) qui accueillent historiquement des jeunes, mais aussi de plus en plus de personnes en reconversion. Et sur le volet “méthode“, dans le pilotage et la gestion d’entreprise grâce à un ensemble de conseils permettant de s’informer puis d'être accompagné dans sa création et dans la vie de l’entreprise.

Beaucoup de personnes arrivent avec une intuition et des questions : Y a-t-il un marché ? Ai-je les compétences — parce que dans beaucoup de métiers artisanaux, il faut un diplôme ou une compétence artisanale. Si dans l’e-commerce, on peut s’improviser vendeur, lorsqu’on est artisan, il faut acquérir un savoir-faire, y compris commercial et légal : c’est la clef du succès. Nos conseillers guident au mieux pour l’étude de marché, le prévisionnel (pour identifier les besoins financiers, la trésorerie, la possibilité de se payer, etc.) avec toutes les hypothèses raisonnables, dans le choix du statut (pour les enjeux fiscaux-sociaux à connaître) et cela jusqu’à la phase d’immatriculation.

Combien de temps peut durer cet accompagnement ?

S.C. : En général, 6 mois avant et 3 ans après. Six mois pour la construction du projet. Ensuite, on regarde les trois premières années de mise en œuvre pour ajuster. En effet, lorsque l’on entre dans la pratique, les choses se passent rarement comme on l’avait prévu. Beaucoup de problèmes qu'on avait jugés non prioritaires ou secondaires apparaissent au cours de la première année ou des 18 premiers mois. Il faut alors les traiter très rapidement, sinon on dévie par rapport à la trajectoire prévue dans le business plan. Si l’’imprévu fait partie du quotidien, l’entreprise qui réussit est celle qui transforme l’imprévu non en difficulté, mais en opportunité.

Cela est autant valable pour une création que pour une reprise…

S.C. : Tout à fait, car l’enjeu est le même. Parfois, une reprise est plus simple parce qu’il y a déjà une clientèle constituée, des salariés, des process et tout fonctionne. Mais cela peut être un piège, car un artisan doit tout faire, du commercial à la comptabilité. Lorsqu'on a précédemment effectué un autre métier, il ne faut pas préjuger de ses compétences — d’où l’importance de se poser les bonnes questions avec son conseiller : lorsqu’ils sont accompagnés par leur CMA, 76 % des porteurs de projets franchiront avec succès l’étape des trois premières années. 

Plus d’informations sur artisanat.fr

Sources : *CMA


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