Semaine nationale de la création transmission : des métiers à l’appel !

par TF1 Info Supplément avec CMA
Publié le 16 novembre 2023 à 18h23
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Semaine nationale de la création transmission : des métiers à l’appel !
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Du 17 au 24 novembre, la Semaine nationale de la création transmission d’entreprises artisanales facilite l’accès à l’information dans un secteur riche d’emplois divers et épanouissants.
Pour les porteurs de projets, c’est le moment de se faire épauler par les experts du réseau des CMA.
Une démarche simple comme un coup de fil !

Grande peut être la tentation de devenir son propre patron, a fortiori dans l’Artisanat qui représente 25 % de l’économie nationale et propose d’exercer 250 métiers différents ! 24 %* des Français envisageraient d’ailleurs de créer ou reprendre un jour une entreprise, tous secteurs confondus. D’ailleurs, celui de l’Artisanat se féminise de plus en plus : il compte aujourd’hui 23 % d’artisanes. Mais si l’envie est là, des obstacles — souvent psychologiques — empêchent parfois de faire le premier pas. Pour se décider, les porteurs de projets peuvent toujours compter sur l’appui des CMA (Chambres de Métiers et de l’Artisanat). De la phase d’émergence à la mise en œuvre, puis au lancement comme tout au long de l’activité, les 12 000 experts du réseau sont à l’écoute pour faciliter la création ou la reprise d’une entreprise. Chaque année, ils en suivent ainsi 300 000 ; proposent des modules ou des packs d’accompagnement. La Semaine nationale de la création transmission d’entreprises artisanales constitue une excellente occasion d’entrer en contact avec un conseiller des CMA, au plus près de son activité, via un numéro unique : 3006 (service et appel gratuit). Un coup de fil qui peut changer la vie et mener à suivre les traces de Nolwenn Gauthier…

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Nolwenn Gauthier : "Une idée de savoir-faire et d’excellence"

Récipiendaire au printemps du prix de la jeune Cheffe d’entreprise artisanale, décerné par la CMA Dordogne, choisie pour représenter son département début novembre au sein du Village de l’Artisanat du MIF Expo 2023, Nolwenn Gauthier cultive la réussite à la tête de la Distillerie de l’Òrt.

Vous venez du monde de la recherche, et d’un univers plutôt urbain. En créant avec votre frère, Loïs, la Distillerie de l’Òrt à Montignac-Lascaux (Dordogne), vous avez effectué un virage à 180°…

Nolwenn Gauthier : Exactement. Auparavant, je travaillais sur les espaces urbains et périurbains, notamment les terres autour de Paris. J’ai en partie consacré ma thèse aux néo-paysans et maraîchers en installation dans le Grand Paris, et comment leur transition professionnelle pouvait transformer le monde paysan. Quant à mon frère, il s’est formé aux spiritueux en Écosse — il est d’ailleurs titulaire d’un Master en Distillation de l’université Heriot-Watt — et il a notamment exercé en Angleterre. Monter ce projet, c’était l’occasion de faire converger nos deux parcours. Et aussi de faire revivre la ferme de nos grands-parents dans le Périgord, puisqu’il n’y avait plus d’exploitation sur site : seulement du foin pour les bêtes. Dans le même temps, comme beaucoup de gens de notre génération qui se repensent, nous pouvions participer à ce mouvement visant à montrer qu’il est possible de produire des spiritueux, en suivant les règles de l’agriculture biologique, tout en gardant cette idée de savoir-faire et d’excellence. Grâce à nos produits, nous incitons aussi à faire venir des gens en balade dans ces paysages ruraux ; on cultive la convivialité, le plaisir avant tout — avec modération, bien sûr !

Quand on s’installe avec cette exigence vertueuse et que l’on travaille sur des spiritueux, on vise le temps long. Comment se projette-t-on — en particulier sur le plan économique ?

Là aussi, on joue aussi la modération ! (sourire) Il ne faut pas avoir les yeux plus gros que le ventre, accepter qu’il faut du temps. Pour le moment, on ne cultive qu’un hectare de plantes aromatiques alors que le terrain en compte douze, on recycle le plus possible…

On ne devient pas docteure en sciences sociales du jour au lendemain ; de la même manière qu'on ne s’improvise pas artisane. Sur qui avez-vous pu vous appuyer lors de votre transition professionnelle ?

L’accompagnement de la CMA Nouvelle-Aquitaine a été extrêmement précieux, surtout dans la partie montage de dossiers. Nous avons été suivis par des personnes extrêmement bienveillantes et professionnelles. Dans notre parcours, nous avons été aussi aidés par le Conseil régional.

Vous voyez-vous à votre tour accompagner de jeunes artisans dans quelques années ?

Oui, bien sûr ! J’aimerais beaucoup pouvoir rendre ce que j’ai reçu, notamment auprès des femmes entrepreneures.

Pour découvrir les événements organisés par les CMA à cette occasion, rendez-vous sur le site artisanat.fr

Sources : *OpinionWay / France Active - Mars 2023

Contenu publi-rédactionnel. La rédaction de TF1 INFO n’a pas participé à sa réalisation.


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