Chaque soir, le JT de TF1 se penche sur les interrogations des téléspectateurs dans sa rubrique "Le 20H vous répond".Au menu, une question à propos des impôts et des sommes perçues grâce aux locations entre particuliers.Garance Pardigon y répond sur le plateau de Gilles Bouleau.
J'ai mis mon appartement en location plusieurs fois cette année, via une plateforme comme Airbnb. Les sommes que j'ai perçues sont-elles transmises aux impôts ?
Oui, "c’est fait automatiquement en fin d’année", nous confirme le leader de la location de courte durée entre particuliers. Mais attention, pour autant, "vous ne retrouverez pas ces montants sur votre déclaration préremplie. C’est à vous de les ajouter", souligne-t-on au sein des finances publiques, qui ont mis en ligne cette fiche de synthèse sur le sujet.
Les revenus que vous pouvez tirer de ces locations sont bel et bien imposables ! S’ils sont inférieurs à 72.600 euros par an, vous avez le choix entre deux régimes fiscaux : le régime "micro BIC" et le "régime réel".
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"C’est le régime micro BIC qui est le plus intéressant si vous êtes un loueur occasionnel", conseille Nathalie Aflalo, avocate en droit fiscal, qui accompagne les contribuables en cas de contrôle. Dans ce cas, vous devez déclarer vos revenus dans la catégorie "bénéfices industriels et commerciaux", comme pour une location meublée de longue durée. "Vous êtes exonéré dans la limite de 760 euros de recette par an, s’il s’agit de votre résidence principale", poursuit l’avocate.
Dès lors que vous dépassez ce seuil, la totalité subit impôts et prélèvements sociaux, après abattement de 50% au titre des locations meublées non-professionnelles. Tout est détaillé sur cette autre page des impôts.