Uniforme à l'école : quelles villes sont déjà prêtes à l'expérimenter ?

par T.A. avec AFP
Publié le 8 décembre 2023 à 19h11

Source : JT 20h Semaine

Gabriel Attal annoncera mi-décembre les collectivités retenues pour tester l'expérimentation du port de l'uniforme à l'école.
Plusieurs villes se sont déjà portées volontaires, comme Metz ou Nice.
Tour d'horizon des différentes localités prêtes à faire porter l'uniforme à leurs élèves.

C'est une "expérimentation d'ampleur" du port de l'uniforme souhaitée par Gabriel Attal. Le ministre de l'Éducation nationale annoncera mi-décembre les collectivités retenues pour participer à cette phase de tests à l'école. Depuis septembre, et le lancement de ce plan, les villes intéressées sont invitées à candidater. Plusieurs d'entre elles sont intéressées. Jusqu'à présent, rares sont les localités à avoir déjà tenté d'imposer l'uniforme à l'école.

À Provins, en Seine-et-Marne, le maire LR a instauré la mesure en 2018 dans six établissements publics de la ville. Une décision validée par le vote des 700 parents d'élèves. Mais, quelques années plus tard, cette obligation a finalement été... abandonnée. En cause notamment ? Le coût de l'ensemble vestimentaire demandé aux familles, d'environ 135 euros. Dans certaines régions ultramarines, comme en Martinique ou en Guadeloupe, une bonne partie des écoles, collèges ou lycées astreignent aussi leurs élèves au port de l'uniforme.

À Metz, une participation, mais pas d'obligation

Depuis l'annonce de cette nouvelle expérimentation, de nombreuses communes ont annoncé leur volonté d'y participer. Il s'agit à la fois de communes de taille modeste, comme Talmont-Saint-Hilaire, petite ville d'environ 7500 habitants, en Vendée, ou de grandes métropoles, comme Limoges ou Nice, par exemple. Dans la cité azuréenne, le maire Horizons Christian Estrosi a "demandé d'expérimenter le port de l'uniforme dans quatre écoles", selon la mairie. "Nous avons échangé avec les différentes communautés éducatives de ces écoles et nous sommes opérationnels pour mettre en place cette expérimentation", a précisé l'édile dans un communiqué.

Dans le Grand Est, l'équipe du maire LR de Metz, François Grosdidier, s'est aussi engagée à tester le port d'une tenue uniforme dans une école de la ville. Cela devrait être le cas dès le printemps 2024. Cette fois, pas d'obligation, mais une simple possibilité de porter ces vêtements lors de la venue en cours. La municipalité a promis de financer cette tenue avec l'État, dans l'optique de ne pas demander de "sollicitation financière" aux familles. 

Un financement par les collectivités et l'État

Autre commune qui devrait participer à cette phase de tests inédite : Puteaux, dans les Hauts-de-Seine. Dans cette ville, le ministère a demandé à la mairie de mettre en œuvre l'expérimentation dans "quatre écoles", dont trois dès le mois de mars (une maternelle et deux élémentaires), a indiqué la municipalité de la ville. Avec une dernière école qui sera concernée en septembre, le port de l'uniforme pourrait toucher au total 1100 élèves, "Ce sera validé uniquement si les directeurs d'établissements obtiennent l'accord" en conseil d'école, a précisé la mairie, soulignant que l'État s'était "engagé à payer pour moitié, l'autre moitié, ce sont les collectivités".

Sans que cela soit toujours entériné, plusieurs communes se sont aussi montrées intéressées par une potentielle participation au dispositif : Bry-sur-Marne (Val-de-Marne), Poissy (Yvelines), Denain (Nord), ou encore Cusset (Allier).


T.A. avec AFP

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