Les jardins d'enfants sauvés in extremis de la disparition

par T.A. avec AFP
Publié le 19 mars 2024 à 19h22

Source : JT 20h Semaine

Les parlementaires ont sauvé in extremis, mardi, les jardins d'enfants, qui devaient disparaître à la rentrée 2024.
Ces établissements, alternatives à la crèche et à l'école maternelle, accueillent les enfants de moins de six ans.
8200 places sont disponibles dans ces structures en France.

Les jardins d'enfants ne disparaîtront pas. Ce mardi 19 mars, les sénateurs ont très largement adopté, sans la modifier, une proposition de loi de la députée Les Républicains Michèle Tabarot visant à "pérenniser les jardins d'enfants gérés par une collectivité publique ou bénéficiant de financements publics". Après cet ultime vote parlementaire, ce genre de structure continuera d'exister, contrairement à ce qui était prévu sans action législative.

En effet, le projet de loi pour une école de la confiance, en 2019, avait introduit, à titre dérogatoire, la faculté de placer les enfants âgés de 3 à 6 ans dans ces structures. Mais cette exception arrivait à échéance au 30 juin 2023, faisant craindre leur disparition à la rentrée prochaine. Fondés sur le modèle des "Kindergarten" allemands et très en vogue dans les pays du nord de l'Europe, les jardins d'enfants se sont notamment développés en Alsace ou à Paris. Leur fonctionnement se situe à mi-chemin entre une crèche et une école maternelle. Ainsi, ils accueillent des enfants de moins de 6 ans, avec un total de 8200 places en France, selon un décompte interministériel de 2020.

Après le vote du texte, sa rapporteure LR au Sénat, Agnès Evren, a salué un "vote attendu par les familles et les professionnels de ces structures". Elles offrent, selon elle, "un système complémentaire de l'école maternelle qui fonctionne et a fait ses preuves".


T.A. avec AFP

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