Disparition d'Émile : six mois après, l'enquête "toujours active"

par F.R avec AFP
Publié le 7 janvier 2024 à 12h29

Source : JT 20h WE

Le 8 juillet dernier, le petit garçon de deux ans et demi était aperçu pour la dernière fois au Haut-Vernet, hameau des Alpes-de-Haute-Provence.
Six mois après, "une cellule d'enquête" est "toujours armée et active" pour tenter de le retrouver.
Depuis sa disparition, "près de 900 signalements" ont été traités.

Six mois après la disparition du petit Émile, le mystère reste entier : qu'est-il arrivé à ce garçonnet de deux mois et demi ? Une seule certitude demeure. Il a été aperçu pour la dernière fois le 8 juillet vers 17h15, par deux voisins, alors qu'il venait d'arriver pour les vacances d'été dans la résidence secondaire de ses grands-parents maternels au Haut-Vernet, hameau de 25 habitants situé à 1200 mètres d'altitude, sur les flancs du massif des Trois-Évêchés, dans les Alpes-de-Haute-Provence.

Pour tenter de le retrouver, "une cellule d'enquête dédiée est toujours armée et active", associant la section de recherches (SR) de Marseille et le groupement de gendarmerie local, dans les Alpes-de-Haute-Provence, d'après une source proche du dossier citée par l'AFP.

Ratissages, perquisitions, téléphonie...

Au total, depuis le 8 juillet, "près de 900 signalements ont été traités ou écartés" et "les opérations de police technique et scientifique systématique de toute trace utile ont conduit à la réalisation de près de 300 scellés". Cette cellule est "régulièrement" aidée par des antennes spécialisées de la gendarmerie comme la police judiciaire (PJGN) ou le commandement dans le cyberespace (ComCyberGend).

D'abord ouverte pour disparition inquiétante, à Digne-les-Bains, l'enquête a rapidement été confiée à deux juges d'instruction d'Aix-en-Provence et requalifiée en motifs criminels pour "enlèvement" et "séquestration". Depuis, des centaines d'actes ont été effectués, allant du ratissage de 97 hectares de champs, bois et terrains escarpés aux perquisitions de la quasi-totalité des maisons du Haut-Vernet, en passant par l'exploitation des éléments de téléphonie de toutes les personnes ayant "borné" vers le hameau le jour de sa disparition. Sans rien donner de tangible à ce stade.

Fin novembre, à la date des trois ans d'Émile, ses parents, qui n'étaient pas présents sur place lors de sa disparition, ont diffusé un message dans l'hebdomadaire Famille chrétienne suppliant : "Dites-nous où est Émile". "Par pitié, s'il est vivant, ne nous laissez pas vivre sans lui, rendez-le-nous ! Par pitié, s'il est mort, dites-nous où il se trouve, rendez-le-nous, ne nous laissez pas sans une tombe pour nous recueillir !", lançait sa mère. 


F.R avec AFP

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