La grève des contrôleurs aériens a été annulée à la dernière minute.Les professionnels chargés d'aiguiller les avions menaçaient de paralyser le ciel français ce jeudi 25 avril.Bien que le préavis ait été levé, il est trop tard pour établir de nouveaux plans de vol et nombre d'entre eux sont, de fait, bien annulés.
Une fin de vacances pas comme les autres. Sur l'île de Fuerteventura, dans les Canaries, à Madrid, en Espagne, ou encore à Rome, en Italie, des vacanciers bloqués nous envoient leurs derniers instants d'insouciance et racontent leurs péripéties. Une Française, Emmanuelle Rose, et son amie, devaient quitter Fuerteventura ce jeudi 25 avril. Mais leur vol est annulé et la compagnie ne leur propose rien avant mardi 30 avril, soit six jours.
Ça nous coûte 1100 euros en plus, uniquement pour le logement, sans compter les repas
Une voyageuse
Impossible pour elles d'attendre, elles ont donc dépensé 700 euros pour un autre vol prévu ce samedi 27 avril. "On n'a pas d'autre choix que d'accepter les conditions qu'on nous donne. C'est impensable de laisser des gens six jours sur une île sans pouvoir faire un retour avant en France", explique la voyageuse.
À Rome, une touriste française, Sabrina, se pose la même question. Elle a accepté un vol de substitution prévu dimanche 28 avril par sa compagnie. C'est encore quatre jours à attendre et quatre nuits d'hôtel à payer. "Ça nous coûte 1100 euros en plus, uniquement pour le logement, sans compter derrière les repas", témoigne-t-elle.
À Madrid, Quentin et Samy, eux, n'ont ni le temps ni l'argent pour décaler leur départ. La seule solution, c'est de prendre un bus de nuit. Ce jeudi 25 avril, des dizaines de milliers de Français ne pourront ni atterrir ni décoller de l'Hexagone.