REPORTAGE - "Ça arrive qu'on n'ait pas d'obus" : en Ukraine, l'aide américaine attendue avec impatience

par V. F | Reportage TF1 : Ignacio Bornacin avec nos envoyées spéciales Marianne Kottenhoff et Marine Truchot
Publié le 24 avril 2024 à 23h28, mis à jour le 25 avril 2024 à 10h05

Source : JT 20h Semaine

Le congrès des États-Unis a approuvé mardi soir le déblocage d'une enveloppe de 57 milliards d'euros pour venir en aide à l'Ukraine.
Il s'agit principalement de livrer de nouvelles armes aux soldats.
Il y a urgence, car l'armée russe progresse inexorablement, comme l'ont constaté les reporters de TF1.

Dans la région de Kharkiv, près de Koupiansk, le temps presse. Des soldats tirent un obus, mais ce sera peut-être le seul de la journée. Les Russes sont juste en face. Depuis des mois, ces soldats de la 57ᵉ Brigade d'artillerie comptent chaque tir. "Ça arrive qu'on n'ait pas d'obus. Il y a un mois, par exemple, pendant une semaine, on n'avait plus du tout de munitions", confie un soldat ukrainien dans le reportage du 20H de TF1 ci-dessus.

Grâce à cette aide, on va atteindre notre objectif : la victoire. On va libérer notre terre natale.
Un soldat ukrainien

Comment combattre lorsque les munitions manquent ? Les soldats n'ont pas d'autre choix que d'attendre sous terre de nouvelles livraisons. Alors l'aide militaire à l'Ukraine, votée par les États-Unis mardi soir : 57 milliards d'euros, est un soulagement pour ces hommes. 

Joe Biden a promis des livraisons de munitions dès la semaine prochaine. "L'importance des bombardements influe sur le cours de la guerre. Il y a une vraie différence entre tirer une fois par jour ou quarante fois", affirme un autre soldat ukrainien. "Grâce à cette aide, on va atteindre notre objectif : la victoire. On va libérer notre terre natale", renchérit un troisième.

Un regain de motivation essentiel, car l'armée russe possède plus d'hommes et un stock de munitions plus important. Cette nouvelle aide à l'Ukraine pourrait pousser la Russie à intensifier ses frappes ces prochaines semaines, mais cette fois, disent les Ukrainiens, ils auront des obus pour riposter.


V. F | Reportage TF1 : Ignacio Bornacin avec nos envoyées spéciales Marianne Kottenhoff et Marine Truchot

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