Ces techniques à connaître pour maîtriser l'art de la négociation

par Sabine BOUCHOUL | Chronique : Léa KEBDANI
Publié le 26 avril 2024 à 10h14

Source : Bonjour !

Avec la baisse du pouvoir d'achat, nous sommes tentés de demander des ristournes.
Mais est-ce qu'on a le droit de négocier pour tout ?
Léa Kebdani nous apprend l'art subtil de la négociation dans Bonjour ! La Matinale TF1.

Face au coût de la vie de plus en plus élevée, on a tous envie de faire des économies. Et pour gagner quelques euros, pourquoi ne pas s’essayer à l’art subtil de la négociation. Parce que, oui, on peut négocier pour tout. Aussi bien un contrat d’assurance, un crédit à la banque, un bien immobilier sur lequel on a flashé qu’un canapé. Léa Kebdani nous livre des conseils dans Bonjour ! La Matinale TF1 pour bien apprendre à négocier. 

Tout se négocie !

Quand on parle négociation, on pense assurance, achat sur les marchés ou encore forfait de téléphone. En réalité, tout peut se négocier, du prix du croissant du matin à la boulangerie au tarif d’une nuit à l’hôtel en passant par cette banquette qui vous fait de l’œil dans un magasin d’ameublement. Le vendeur est libre d’accepter la ristourne ou de refuser, mais rien ne nous interdit d’essayer. Toutefois, il existe des exceptions. Ainsi, dans les hypermarchés ou les supermarchés, aucune chance d’avoir une ristourne sur le paquet de pâtes ou les rouleaux d’essuie-tout, car les caissiers n’ont pas la main sur les prix affichés en rayon. De même, il ne faut pas espérer avoir un rabais sur la dernière console ou le dernier smartphone à la mode. 

Les techniques à connaître pour bien négocier

Négocier et persuader quelqu’un, c’est un art. Pour Julien Pélabère, négociateur professionnel, tout est dans la formulation. "La formule a évité, par excellence, c’est la phrase comme ‘vous ne voudriez pas me faire un prix’". Il précise : "en revanche, on peut faire des phrases beaucoup plus subtiles, du type ‘est-ce que vous seriez fermé à l’idée de me faire un prix ?’, ‘est-ce qu’il serait absurde que je puisse avoir une remise’". Ces questions sont positives, qui certes, vont déboucher sur un "non", au départ, mais c'est une base qui peut, inconsciemment, amener à faire baisser un prix. 

Par ailleurs, il est plus facile de négocier un prix lorsque l’on effectue un gros achat ou lorsqu’on achète en grande quantité. Si le vendeur commence par refuser, il ne faut pas hésiter à demander les conditions dans lesquelles il peut accepter ou tenter la feinte, en déclarant que, finalement, l’achat n’est plus intéressant.  

Enfin, il faut garder en tête qu'un vendeur ne veut jamais négocier de prime abord, parce que son but est de vendre le plus cher possible, mais qui ne tente rien n'a rien ! Il ne faut pas s’arrêter à cette première réponse et considérer le "non" comme définitif ! 


Sabine BOUCHOUL | Chronique : Léa KEBDANI

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