Une "force de sécurité mobile scolaire" nationale bientôt déployée dans les établissements en cas de "difficultés"

par C.Q
Publié le 29 mars 2024 à 14h09

Source : TF1 Info

La ministre de l'Éducation a annoncé le 29 mars le déploiement d'une "force de sécurité mobile scolaire".
Cela devrait concerner les établissements scolaires dont les personnels reçoivent des menaces de mort.

Des lycées bientôt protégés ? Depuis Bordeaux où elle est en déplacement ce vendredi 29 mars, la ministre de l’Éducation nationale a annoncé son projet de déployer "une force de sécurité mobile scolaire qui sera nationale" à l'intention des "établissements qui connaîtraient des difficultés". 

D'après Nicole Belloubet, cette force de sécurité va être "destinée à rassurer les enseignants et les équipes éducatives" et à "assurer la sécurité physique" au sein des collèges et lycées du pays. Selon les informations du service police/justice de TF1/LCI, ce personnel dépendra de l'Éducation nationale, et pas du ministère de l'Intérieur. Interrogé par l'AFP, l'entourage de Nicole Belloubet confirme qu'il s'agira d’une "vingtaine d’agents de l'Éducation nationale" qui devrait être "mise en place à la rentrée 2024". "En cas de crise aiguë, elle pourra être projetée sur tout le territoire sous 48 heures quand les moyens locaux nécessitent un soutien supplémentaire", a-t-on ajouté. Elle "aura une mission de sécurité à l’intérieur de l’établissement, d’apaisement et de pédagogie".

Tous les ENT suspendus jeudi

Une annonce qui intervient alors que plusieurs collèges et lycées sont aujourd'hui confrontés à des menaces de mort et d'attentat depuis une semaine, ciblant souvent les ENT -ces portails en ligne servant de carnet de liaison au sein des établissements et finalement suspendus jeudi soir par le ministère de l'Éducation. 

Le contexte est d'autant plus tendu que le proviseur du lycée Ravel, à Paris, a démissionné de son poste le 26 mars après avoir reçu des menaces de mort. Ce dernier avait été accusé par une élève de l'avoir forcé à retirer son voile, poussant ainsi l'État à déposer plainte pour "dénonciation calomnieuse".


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